Le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros est très remonté contre la Chine de Xi Jinping. Dans une tribune publié dans Le Monde, le richissime financier a pointé du doigt la Chine et ses contre-valeurs et s’est offusqué de ce que les grandes chancelleries occidentales ferment les yeux sur les déviances observées au pays de Mao pour préserver leurs intérêts commerciaux avec le géant asiatique.
George Soros pointe d’abord du doigt le président chinois Xi Jinping qu’il peint comme un «dictateur qui utilise les technologies de pointe pour imposer un contrôle total sur la société chinoise». Pour lui, Xi Jinping «a établi un régime dont les principes directeurs sont diamétralement opposés aux valeurs fondatrices de l’Union européenne (UE)». Ce que feignent de ne pas voir les pays européens qui considèrent l’Empire du milieu comme un partenaire commercial stratégique. L’Américain regrette que les pays européens soient aussi ouverts sur ce pays qui foule aux pieds les règles démocratiques les plus élémentaires au vu et au su de tout le monde.
Georges Soros pour une politique de fermeté avec la Chine
Il insiste particulièrement sur les relations du Royaume-Uni avec le Dragon d’Asie, surtout après le Brexit qui ouvre la voie à l’établissement par le Royaume d’une économie de marché sans les contraintes de l’UE. Et le Royaume-Uni «considère la Chine comme un partenaire potentiel» avec lequel il pourra bâtir un partenariat bien particulier. Boris Johnson, en s’éloignant du bloc européen, espère se réfugier dans des partenariats économiques pour avantageux avec d’autres puissances dont la Chine, ce que déplore M. Soros.
Seuls les Etats-Unis parviennent à tenir tête au dirigeant américain dans une certaine mesure. «Les Etats-Unis sont parvenus à élaborer une politique bipartisane qui considère la Chine comme un rival stratégique, et ont inscrit le géant technologique Huawei ainsi que d’autres sociétés chinoises sur la fameuse « Entity List », qui interdit aux entreprises américaines de commercer avec ces entités sans l’autorisation du gouvernement», se félicite l’Américain.
Malheureusement, se désole Soros, le président Donald Trump a tendance à user de ses prérogatives de chef d’Etat pour préserver les intérêts des sociétés américaines qui fournissent les composantes électroniques aux sociétés chinoises en offrant des exemptions de trois mois au géant chinois Huawei. Ce que déplore Georges Soros qui prône une politique de fermeté plus accrue avec la Chine du « dictateur » Xi Jinping ainsi qu’avec la société Huawei.
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