Le frère d’un ex-ministre égyptien condamné pour vol d’antiquités

Au Caire, le frère d’un ancien ministre a été condamné à une peine de prison de 30 ans pour avoir essayé de voler et faire sortir clandestinement d’Égypte, plusieurs milliers de pièces historiques à la valeur inestimable, afin de les envoyer en direction de l’Italie. Celui-ci a également été condamné à une lourde amende.

Raouf Ghali, frère de Youssef Ghali, ancien ministre des Finances d’Hosni Moubarak a été reconnu coupable par la justice. En effet, ce dernier était jugé dans le cadre d’une affaire portant sur le vol de milliers d’objets et artefacts historiques. L’idée était de les faire sortir d’Égypte avant de les envoyer en Italie. Accompagné de trois complices, Raouf Ghali pouvait notamment compter sur l’aide de l’ancien consul italien, Ladislav Otaka Skakal ainsi que deux hommes égyptiens.  

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30 ans de prison pour vol d’antiquités

Condamné à 30 ans de prison ferme, le frère de l’ancien homme fort des finances égyptiennes devra également s’acquitter d’une amende de 6 millions de livres, soit l’équivalent de 350.000 euros environ. Les complices de M. Gahli eux, ont été tous les trois condamnés à une peine de 15 ans de prison ferme ainsi qu’à une amende d’un million de livres, soit environ 58.000 euros.

Le Cire se veut intransigeant

L’affaire elle, a provoqué un véritable scandale en Égypte. En tout et pour tout, ce ne sont pas moins de cinq masques de momies, une dizaine de poteries, des céramiques de la période islamique ou encore plus de 150 figurines miniatures et près de 21.000 pièces d’or qui ont été retrouvés au sein même d’un conteneur qui venait d’arriver du côté de Salerne après être parti d’Alexandrie. C’est en 2018 que les autorités et la justice accepteront de renvoyer les œuvres dans leur pays d’origine.

Ce phénomène de vol d’antiquités lui, ne cesse de se développer en Égypte même si les autorités ont décidé d’y remédier. En 2011, à la suite de la chute de Moubarak, des milliers d’œuvres ont quitté le pays, parfois sans être interceptées. Soucieuse de préserver son patrimoine, relativement important aux yeux des touristes qui viennent visiter le pays chaque année, les autorités ne lâchent rien. L’an dernier, un sarcophage volé en 2011 est par exemple rentré au pays.

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