La situation en Libye continue de faire la une dans la presse internationale. Depuis la chute de l’ex-guide libyen Mouammar Kadhafi, le pays est proie à des tensions opposant l’homme fort de l’est, le maréchal Khalifa Haftar à Fayez al-sarraj, dirigeant du gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU et ayant son siège à Tripoli.
L’adversaire de ce dernier, avait entrepris occuper la capitale libyenne, suscitant des réactions de la part des dirigeants à travers le monde. Suite à une intermédiation russo-turque, un cessez-le-feu a eu lieu entre les troupes des deux belligérants. Cependant, le conflit libyen voit intervenir certains groupes, et la Russie avait été accusée de faire partie de ces derniers.
Un mot qui n’est pas approuvé
Ces accusations ont toujours été rejetées par Moscou, puisqu’il affirme ne pas être impliqué dans le conflit libyen. C’est dans ce contexte que la Russie a bloqué hier mercredi 05 février 2020 un projet de résolution du Royaume-Uni sur la Libye. A en croire les diplomates, la Russie n’approuve pas le terme « mercenaire » employé dans le texte. L’ambassadeur de la Russie à l’ONU, Vassily Nebenzi a confié aux médias à l’issue d’une réunion du conseil de sécurité des nations unies convoquée par Moscou, qu’« Il y a quelques paragraphes dans la résolution qui posent problème ».
«Combattants terroristes étrangers »
La Russie avait suspendu un peu plus tôt dans la journée une procédure de validation du texte, qui aurait pu découler sur un vote ce jeudi ou demain vendredi. Notons que Moscou a demandé à ce que le groupe de mots «combattants terroristes étrangers » soit utilisé dans le projet britannique, au lieu du mot « mercenaires ». Cela, tout au long du paragraphe traitant de « la préoccupation » du Conseil de sécurité concernant leur intervention « croissante en Libye ».
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