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Massacre au Cameroun : l’ONU s’en mêle

C’est dans un contexte d’instabilité politique dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun qu’un massacre a eu lieu, faisant 22 morts dont des enfants. Le carnage a eu lieu dans la matinée du vendredi 14 février 2020, dans le village de Ngarbuh, situé dans le nord-ouest du pays, une localité anglophone. A en croire les informations du Haut-Commissariat pour les Réfugiés, ces deux dernières semaines, environ 8000 personnes se sont déplacés vers le sud et l’ouest du Nigéria dans les Etats de Cross Rivers et de Taraba.

L’ONU appelle à l’ouverture d’une enquête

La situation a fait réagir le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Par l’intermédiaire de son porte-parole, il a exhorté le gouvernement camerounais à ouvrir une enquête sur le massacre, tout en l’appelant à prendre les mesures qu’il faut afin que les responsables de ce massacre paient pour leurs crimes. « Le Secrétaire général appelle les parties armées à s’abstenir de toute attaque contre les civils et à respecter le droit humanitaire international et des droits de l’homme » a indiqué le porte-parole d’Antonio Guterres.

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Les Nations Unies disponibles à travailler pour la paix

Le secrétaire général de l’ONU n’a pas manqué de rappeler que les Nations Unies sont disponibles à collaborer avec toutes les parties intervenant dans le conflit, dans l’optique de trouver une solution politique à la crise, grâce au dialogue. Le secrétaire général de l’ONU a par ailleurs présenté ses condoléances aux familles éplorées. Notons que le massacre qui a eu lieu dans le village de Ngarbuh intervient dans un contexte de tensions dans les zones anglophones du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.

Signalons que les déplacements des réfugiés camerounais au Nigéria portent à 60 000 la population camerounaise étant sur le sol nigérian.

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