Omar el-Béchir : quel avenir après l’annonce de l’envoi à la CPI ?

La justice soudanaise n’a pas encore fini avec l’ancien président Omar el-Béchir. L’homme âgé de 76 ans avait été déposé en mai 2019, après 4 mois de manifestations populaires dans le pays. L’ancien numéro un du Soudan est accusé par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et génocide.

Plusieurs options envisageables

Depuis son arrestation, les autorités du pays avaient indiqué que le Soudan était prêt à le livrer à la CPI avec d’autres personnes inculpées pour crimes. Et même si cette annonce ne donnait aucune précision, le ministre de la Culture et de l’Information est venu donner des éclaircissements sur la situation. Le 17 février 2020, le ministre Faisal Saleh a fait savoir dans un entretien accordé à un média étranger que diverses options étaient envisageables.

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Ainsi, la première « est que la CPI [Cour pénale internationale] vienne ici et que les personnes inculpées comparaissent devant la CPI à Khartoum ». La seconde sera peut-être « un tribunal hybride », ou encore, les accusés peuvent être envoyés au siège de la CPI, à la Haye. Le ministre a souligné que quel que soit la décision prise, l’option devra être soumise à l’accord du Conseil supérieur pour la paix.

La question sera traitée lors d’une éventuelle visite de la CPI à Khartoum

Cette institution rassemble les représentants des formations politiques qui se sont opposées à Omar el-Béchir, le Conseil souverain dominé par les militaires et des ministres civils. Par ailleurs, les alternatives citées par Faisal Saleh, seront mises sur la table des négociations avec le tribunal international.

A l’en croire, la question sera traitée, au cours d’une éventuelle visite d’une délégation de la CPI à Khartoum. Concernant ce sujet, la CPI n’a encore fait aucune déclaration.

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