Procès Gbagbo : un ex-candidat à la présidentielle dénonce la main invisible de Ouattara

Aujourd’hui 06 février 2020 à la Cour pénale internationale s’ouvrira une audience, où les juges de la chambre d’appel de la CPI, vont examiner une des requêtes des avocats de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo demandant sa mise en liberté définitive après son acquittement sous condition le 1^er février 2019. En prélude à ce procès, le candidat malchanceux à la présidentielle de 2015, Gnangbo Kacou a dénoncé sur sa page Facebook la main invisible du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, qui selon lui, est caché derrière cette affaire qui restreint encore les libertés de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé.

Selon lui, on juge normalement des coupables ou des présumés coupables, mais malheureusement, se désole-t-il, pour une fois dans l’histoire, « une juridiction s’en tête à juger deux personnes déclarées innocentes. » « Un véritable paradoxe judiciaire » dit-il. Le Président Ouattara d’après lui, tenant « un bout de la ficelle, obnubilé par la peur de voir Gbagbo libre, n’aura jamais le courage de lâcher sa part de ficelle. »

L’implication de la France

Annonçant qu’il assistera au procès à La Haye, Gnangbo Kacou a promis faire une déclaration dans laquelle il demandera au Président de la République française Emmanuel Macron, de faire arrêter cette ‘’hypocrisie‘’ dans le cadre du procès qui plonge la France dans la ‘’boue’’. « La France doit assumer sa responsabilité. La politique n’est pas uniquement la pratique de la langue de bois, la politique c’est aussi de temps en temps être courageux et reconnaitre son tort. Si la France a été le problème, la France doit être la solution pour faire arrêter ce procès, » a affirmé le candidat malheureux.

A l’en croire, le peuple ivoirien a besoin de son fils Laurent Gbagbo. Il a demandé par ailleurs, dans le cadre de la présidentielle de 2020, que tous ceux qui souhaitent candidater puisse le faire, en parlant spécifiquement de Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et de Guillaume Soro. « Pour une fois de la vie de la Côte d’Ivoire, ces élections doivent être plurielles et que le peuple de Côte d’Ivoire choisisse son Président » a déclaré M. Kacou