,

Syrie : les forces de Bachar pilonnent sans cesse Idlib

La guerre en Syrie n’en finit pas de défrayer la chronique. Les forces du régime de Bachar el-Assad et de ses alliés russes mènent une offensive d’une extrême violence dans la province d’Idlib, ultime et important bastion des rebelles ainsi que des djihadistes. La moitié de cette région est contrôlée par les djihadistes de Hayat Tahrir al-Cham (ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda).

Plus de 70% de la Syrie contrôlée

Le lundi dernier, le président syrien avait indiqué que « la bataille pour la libération des provinces d’Alep et d’Idlib se poursuit ». Ses troupes soutenues par la République Islamique d’Iran et la Russie contrôlent au-delà des 70% du territoire syrien. Les attaques menées par les troupes progouvernementales ont cependant créé une catastrophe humanitaire.

Publicité

Près de 900 000 déplacés

Les frappes militaires du gouvernement syrien et de la Russie ont entraîné le déplacement de près de 900 000 personnes, notamment des femmes et des enfants, dans la grande région d’Idlib et ses environs. Cette information a été donnée par l’ONU, qui précise que ces déplacements ont eu lieu, à compter du mois de décembre 2019.

Deux civils tués le mardi

Ces violences dans le nord-ouest de la Syrie ont suscité l’indignation de la Haut-commissaire de l’ONU, Michèle Bachelet. Elle s’est montrée « horrifiée » par ces violences et a réclamé des « couloirs humanitaires » en vue d’alléger « le passage des civils en toute sécurité ». Selon l’observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), hier mardi 18 février 2020, deux civils ont trouvé la mort à Idlib, dans les attaques aériennes des forces russes et syriennes.

Les déplacés traumatisés

Dans un communiqué le lundi dernier, le secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires humanitaires, Mark Lowcock a déploré le fait que les déplacés soient  « traumatisés et forcés de dormir dehors par des températures glaciales, car les camps sont pleins ». Il avait ajouté que de jeunes enfants et des bébés « meurent à cause du froid ».

Mark Lowcock a également estimé que la « violence dans le nord-ouest de la Syrie est aveugle », tout en indiquant que certaines écoles, des marchés, des zones résidentielles et des établissements de santé ont été touchées.

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité