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Terrorisme au Mali : IBK reconnaît son échec et opte pour la négociation

Par André Sagbo
il y a 1 an
(très populaire)
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Le président malien a surpris plus d’un lundi dernier en se disant disposé à aller à la rencontre des djihadistes pour un dialogue pouvant ramener la paix dans son pays. Face aux résultats mitigés des missions Serval et Barkhane au Sahel, le président Ibrahim Boubacar Keïta (« IBK ») veut désormais compter sur le dialogue pour sortir du guêpier de l’Azawad et pacifier le Mali. Il l’a réaffirmé ce lundi 10 février sur les ondes de la radio RFI et de la télévision France 24.

Pendant longtemps, le président malien avait publiquement exprimé son refus de discuter avec ces djihadistes. Il a d’ailleurs répété à qui voulait l’entendre qu’une « une mare de sang » le sépare de ces gens souvent présentés comme des criminels. Mais malgré son aversion ouvertement déclarée pour ces djihadistes, IBK semble aujourd’hui disposé à fermer les yeux sur le passé et dialoguer avec ceux qui semblent incontournables pour un retour au calme dans le pays. IBK reconnaît ainsi l’échec de tout ce qui s’est fait jusqu’ici au Sahel et veut négocier.

Explorer d’autres possibilités

IBK se dit alors investi d’une mission : celle de ramener la paix au Mali et au Sahel. « J’ai un devoir aujourd’hui et la mission de créer tous les espaces possibles et de tout faire pour que, par un biais ou un autre, on puisse parvenir à quelque apaisement que ce soit. Parce que le nombre de morts aujourd’hui au Sahel devient exponentiel, je crois qu’il est temps que certaines voies soient explorées », a-t-il déclaré sur les deux médias français ayant une très large audience en Afrique. IBK est donc prêt à opter pour d’autres pistes de résolution du conflit dans son pays.

Mais il faut néanmoins reconnaître que des contacts officieux ont toujours eu cours entre les djihadistes et l’Etat central malien. On se souvient de l’échange de prisonniers entre le gouvernement et les djihadistes qui a eu lieu il y a un an de cela. Néanmoins, les conclusions du Dialogue national inclusif de 2019 auront encouragé le président malien à officialiser les contacts de son gouvernement avec les insurgés islamistes.

Négocier : une conclusion du Dialogue national inclusif

Le « Dialogue national inclusif » a pris fin au Mali le 22 décembre 2019. Les conclusions de ce dialogue préconise au gouvernement d’« engager le dialogue avec Amadou Koufa et Iyad Ag Ghali pour ramener la paix au Mali ». Amadou Koufa et Iyad Ag Ghali sont les deux chefs djihadistes les plus influents de la région. Un dialogue avec ces deux hors-la-loi sonne comme un aveu d’échec pour le président malien, mais surtout pour les forces françaises engagées au Mali.

La France a officiellement pour vocation de ne pas négocier avec les terroristes. On voit donc d’un mauvais œil, côté français, que le Mali soit disposé à négocier avec des terroristes proches d’Al Qaeda et de l’Etat Islamique. Car Amadou Koufa et Iyad Ag Ghali figurent bel et bien sur la liste des personnes sanctionnées par le Conseil de sécurité de l’ONU pour leur proximité avec les deux grands groupes terroristes ci-dessus cités.

Commentaires 1

  1. (@_@) dit :
    16 février 2020 à 18:46

    Du moment qu’il sait que c’est le sien.
    A force de nommer généraux, des traitres qui tue les soldats au lieu de les conduire au combat, à laisser des vo… détourner du matériel militaire (hélicoptère, vêtements destinés aux soldats…) pour le revendre.
    Quand on engraisse des officiers généraux à la capitale au lieu de leur imposer de vivre au milieu de leur hommes pour coordonner les opérations.

    Le moins qu’on puisse faire, c’est de reconnaître que l’échec c’est le sien.
    \\\\ ///
    (@_@)

    Répondre

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