Le chef de l’Etat Patrice Talon était face à la presse hier, 19 Février 2020 à l’occasion du 30ème anniversaire de l’historique conférence des forces vives de la nation. Au menu de cet entretien plusieurs sujets d’intérêt national dont notamment la problématique liée à la transhumance politique.
En décortiquant la réforme du système partisan, Patrice Talon a passé au peigne fin l’épineuse question de la transhumance politique observée au sein des différents partis politiques. A en croire, le chef de l’Etat, la transhumance politique n’a aucun impact négatif sur la ligne directrice annoncée en amorçant la réforme du système partisan.
« La transhumance politique n’est pas si, à mon sens, préjudiciable à la responsabilité politique des acteurs au sens de ce que je viens de décrire, avoir l’envergure nationale qu’il faut pour exercer le pouvoir », a-t-il poursuit. En effet, l’intégration d’un militant dans tel ou tel parti après avoir quitté un autre n’est pas un coup de massue pour la formation politique.
La transhumance politique est un « comportement qui est parfois lié à la recherche de positionnement et d’intérêts individuels », pense Patrice Talon. Ce comportement est un travers moral des acteurs politiques, estime le locataire de la Marina. « Ces choses là, nous parviendrons à les corriger tout doucement. Mais il n’est pas évident que ce soit par la loi que nous parvenions à corriger tous nos travers. On ne peut pas vouloir que la loi instantanément corrige tout », a indiqué le chef de l’Etat.
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