Depuis quelques années maintenant, le sahel burkinabè est confronté à l’expansion du terrorisme. Suite à la chute du régime de Mouammar Kadhafi en Libye, il y a eu un effet domino qui s’est étendu jusqu’aux pays de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, les pays qui sont le plus touchés par le terrorisme sont le Niger, le Burkina Faso, le Nigeria, le Mali. Il y a aussi par moment, des incursions armées au Tchad et au Cameroun qui sont en Afrique centrale. Malgré la mobilisation de moyens conséquents, force est de constater que ces États peinent à endiguer le phénomène du terrorisme.
Pour ramener la stabilité au sahel, la France y avait déployé la force militaire Barkhane qui bénéficie de l’apport de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Depuis 2014, date du déclenchement de l’opération Serval au Mali, les troupes étrangères et maliennes mènent un combat sans relâche contre les djihadistes. Les terroristes font régner la terreur dans plusieurs pays ouest-africains.
Toutes les démarches sont bonnes pour faire ramener la paix
Il y a quelques jours, le président malien Ibrahim Boubacar Keita avait indiqué dans un entretien médiatique qu’il n’excluait pas la possibilité de mener des négociations avec les groupes djihadistes afin de faire revenir la paix au Mali. Ce lundi 17 février, au cours d’une conférence de presse, Pierre Buyoya, haut représentant de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel a déclaré qu’à l’état actuel des choses, la mise en place d’un cadre de dialogue avec les groupes terroristes serait salutaire pour la stabilité du Mali.
« Nous, l’Union africaine, nous soutenons fortement cette initiative de dialoguer avec ceux qui sont les chefs des groupes terroristes. C’est une des façons de mettre fin à la guerre. Surtout s’ils sont Maliens, nous les encourageons de le faire » dira Buyoya qui admettra néanmoins que cette démarche ne sera pas chose aisée à réaliser.
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