Lors de sa session de demain jeudi 5 mars 2020, la Cour constitutionnelle va se pencher sur plusieurs dossiers dont un recours contre le maire Isidore Gnonlonfoun accusé de vente illégale d’une parcelle de l’Etat et un autre contre la nomination de Pascal Iréné Koupaki.
Les sept sages de la Cour constitutionnelle vont examiner un recours déposé contre le Maire intérimaire de la ville de Cotonou. Ce recours a été formulé par le 3ème adjoint au maire de Cotonou, Isaac Ahivodji contre le maire Isidore Gnonlonfoun et le préfet du Littoral pour vente illégale de parcelle appartenant à l’Etat. Dans la requête enregistrée sous le N°2804/473/REC-18, le requérant accuse Isidore Gnonlonfoun d’avoir vendu illégalement une parcelle appartenant à l’Etat. A en croire le service de presse de la Cour constitutionnelle, «le 3ème adjoint au Maire de Cotonou, Isaac AHIVODJI, par N°2804/473/REC-18, forme un recours contre le Maire intérimaire de Cotonou et le Préfet du Littoral pour vente illégale de parcelle appartenant à l’Etat ».
Un autre recours contre Koupaki
Les conseillers vont aussi se prononcer sur un recours contre Pascal Iréné Koupaki. Selon la programmation des dossiers à examiner, «Serge Prince Agbodjan, Chabi Sika Quassagari et consorts forment un recours en inconstitutionnalité du décret N°2017-507 du 27 octobre 2017 portant nomination de Pascal Irénée KOUPAKI à la fonction du Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République ».
Dans la trentaine de dossiers inscrits à l’ordre du jour de cette session de la Cour constitutionnelle, il y a aussi un recours du COS-LEPI. La Commission d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (COS-LEPI) a saisi la Cour pour «autorisation de délivrance d’un récépissé pour suppléer provisoirement à la carte d’électeur aux citoyens candidats aux élections communales », «autorisation pour déplacer les centres de vote situés dans les écoles et autres centres publics fermés ou inaccessibles », «autorisation de délivrance aux citoyens ayant demandé le transfert de centre de vote, un récépissé en lieu et place d’une nouvelle carte d’électeur ».
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