Mathias Hounkpè n’est pas d’accord avec la règle des 10%. Il l’a fait savoir ce lundi 23 mars sur la chaîne de télévision Canal 3 Bénin. Joint au téléphone par les journalistes de l’émission Actu Matin, le politologue a clairement fait comprendre que les 10% de suffrages exprimés exigés des partis politiques au niveau national avant qu’ils ne soit possible pour eux d’arracher un siège de conseiller communal sont « très élevés ».
"Même en étant à 5% vous n’aurez pas plus de 5 ou 6 partis politiques au Bénin"
Il a donné la moyenne au niveau mondial pour les élections législatives, puisque la règle est également valable pour ces consultations. « Lorsque vous regardez à l’échelle mondiale, je ne parle même pas des élections locales. Pour les législatives, vous trouverez rarement des pays où on exige 10% de suffrages exprimés au niveau national pour avoir des sièges à l’Assemblée nationale. C’est entre 0, 5 - 0, 6 et 5% » informe le politologue.
Plus loin dans son raisonnement, il fera remarquer que lors des législatives de 2007, 2011 et 2015, il y a pas eu plus de trois listes qui ont réussi à obtenir 10% au plan national. « Et quand vous ramenez à 5%, vous n’avez pas plus de trois listes supplémentaires. Ça veut dire que même en étant à 5% vous n’aurez pas plus de 5 ou 6 partis politiques au Bénin » analyse-t-il.
"On a fini par confondre la fin et les moyens"
Quand on lui demande s’il est possible qu’aucun des partis n’obtienne les 10%, il répond par l’affirmative. « Cette situation que vous décrivez peut bien se présenter et naturellement on peut recourir à la Cour constitutionnelle et à la Cour suprême dans le cas des élections locales, qui va nous aider à sortir de cette situation au (sautant par exemple) le verrou des 10% » a-t-il affirmé.
Pour lui, ce dont on a besoin dans une démocratie, ce sont des partis qui contribuent au bon fonctionnement de la démocratie. Mais au Bénin on a pris comme préoccupation de réduire le nombre de partis. « On a fini par confondre la fin et les moyens (…) On force les gens à se mettre ensemble » estime le politologue.
Le rat des égouts dit plombier n’a que des invectives et des insultes. Il faut croire qu’il ne dispose pas de cerveau pour apporter la contradiction. Pauvre de toi
Ce monsieur est un piètre théoricien
Je ne sais pas pourquoi vous nous ramener ce pauvre type pour nous distraire avec ses litanies alors que nous sommes à la porte d’une crise sanitaire sans précédent dans notre pays
Honte à vous
Je passais
Le Plombier
Les rigolos qui nous gouvernent sont les artisans de cette catatrophe sanitaires