Confinement : Twitter prend une mesure contre Bolsonaro

Connu pour ses multiples frasques, Jair Bolsonaro est également un président qui n’hésite pas à remettre en doute les véracités scientifiques afin de mettre en avant ses propres vérités. Concernant le covid-19, ce dernier a d’ailleurs été toujours très frileux, estimant que le monde entier en faisait trop au sujet de ce qu’il compare à une petite grippe.

Sur les réseaux sociaux, ce dernier ne cesse de remettre en cause les décisions prises concernant le nouveau coronavirus et s’affiche ne respectant pas les consignes de sécurité imposées par son propre gouvernement. Sur Twitter, ce dernier a par exemple dévoilé trois vidéos au cours desquelles nous pouvons le voir aller à la rencontre de citoyens brésiliens dans les rues de Brasilia, la capitale. Serrant des mains, discutant, celui-ci affirme que les gens veulent travailler et veulent continuer à vivre normalement.

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Deux vidéos de Bolsonaro supprimées

Des vidéos qui remettent directement en cause le nouveau coronavirus et surtout, les règles sociales actuellement en vigueur, de celles qui permettent de sauver des vies, comme se tenir à un mettre de distance de son interlocuteur ou encore d’éternuer et tousser dans son coude. Sur les trois vidéos partagées, deux ont été supprimées par le réseau à l’oiseau bleu. Dans un communiqué de presse la décision a été justifiée de manière très simple, Twitter annonçant simplement que ces images allaient à l’encontre des règles officielles de santé publique.

Le Brésil ne peut se permettre d’arrêter de vivre

Au Brésil, le près de 4.500 personnes ont été contaminées et 136 décès ont été confirmés. Des chiffres confirmés par le ministre de la Santé, Luiz Henrique Mandetta. Bolsonaro lui, ne semble toutefois pas prêt de changer de point de vue. Ce dernier a ajouté dans la dernière vidéo actuellement en ligne, que le Brésil n’avait pas le droit de s’arrêter comme certaines nations ont pu le faire, au risque de devenir comme le Venezuela. Pour le moment, la nation semble épargnée de la maladie, mais si aucune mesure n’est prise afin d’endiguer le phénomène, la situation pourrait bien totalement dégénérer.

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