Coronavirus : Sylvio Berlusconi a fui l’Italie

En Italie, depuis le début de l’épidémie de coronavirus, ce serait 10 149 personnes qui auraient contracté la maladie pour 631 décès et 1004 personnes rétablies selon la presse. L’ensemble du pays avait été mis sous verrouillage total lundi, prolongeant des mesures drastiques et des restrictions qui n’avaient auparavant cours que dans le nord. Une situation potentiellement explosive que le leader de ‘’Forza Italia’’, l’ancien chef d’état du pays, Silvio Berlusconi aurait choisi de ‘’quitter’’ pour un séjour en France.

Une villa dans les environs de Nice

Une villa du milieu du XIXe siècle à Valbonne, en France, à environ 35 kilomètres de Nice ; ce serait le lieu qu’aurait choisi Silvio Berlusconi, l’ancien premier ministre de la Botte, pour un court séjour. Un séjour de détente selon des sources officielles de son Parti ‘’Forza Italia’’ ; mais qui selon la presse aurait pour principal objectif de tenir l’octogénaire loin de l’épidémie italienne de coronavirus. Une épidémie qui en Italie prenait des proportions inquiétantes s’étendant en dehors de la Lombardie et de la Vénétie, premiers ‘’clusters’’ italiens. Silvio Berlusconi serait donc à Nice pour des craintes liées au Coronavirus.

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 L’homme d’état aujourd’hui âgé de 83 ans aurait quitté son domicile vendredi dernier pour se rendre à Valbonne, dans la propriété de sa fille Marina. Une villa cossue d’environ cent mille mètres carrés de terrain. Le milliardaire italien, y aurait l’intention de se tenir à l’écart des poches de coronavirus ;  alors qu’au siège du parti, il aurait demandé à tous ses plus proches collaborateurs de subir pour le covid-19, les tests et contrôles ad hoc.

L’Italie fait face à la menace

Depuis que l’épidémie s’était déclenchée en Italie fin février, nombre de voyageurs, selon des observateurs,  auraient transporté le virus dans plusieurs pays européens et dans d’autres régions du monde, dont les États-Unis et le Moyen-Orient. Ce Mardi, le pays connaissait son plus fort taux de  décès. Selon Angelo Borrelli, chef de l’Agence italienne de protection civile, ce seraient au moins 168 personnes qui seraient décédées au cours des dernières 24 heures.

En réponse à la crise, les autorités politiques avaient déclaré le ‘’verrouillage du pays’’. Une mesure qui signifiait que les déplacements et les rassemblements des résidents étaient restreints. Les services de sécurité et de défense, les responsables de la santé et d’autres autorités, procédant à des vérifications systématiques dans les gares, les aérogares, les autoroutes et les routes de la ville pour s’assurer que personne ne violait les interdictions en vigueur et que surtout personne ne voyageait sans permission. Une permission visiblement accordée au leader de ’Forza Italia’, Silvio Berlusconi.

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