François Compaoré : La France autorise son extradition

L’affaire relative à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo connait visiblement un rebondissement. En effet, selon les informations relayées par certains médias, le gouvernement français a donné le feu vert pour l’extradition  de François Compaoré, vers le Burkina Faso. Le frère cadet de l’ancien président burkinabé est mis en cause dans le meurtre du journaliste d’investigation et directeur de l’hebdomadaire L’Indépendant, intervenu le 13 décembre 1998.

Arrêté en 2017…

 A en croire les précisions apportées par les médias, le décret d’extradition a été signé par le Premier ministre Édouard Philippe. Ce décret d’extradition sera publié au Journal officiel. Ce dossier assez sensible au pays des Hommes Intègres revêt une grande importance aux yeux des Burkinabè. Suite à la chute du régime Compaoré, le frère de l’ancien président burkinabè a été mis aux arrêts à l’aéroport de Roissy en octobre 2017.

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 Cette arrestation est en exécution d’un mandat d’arrêt émis par les autorités de Ouagadougou. Mais il n’a jamais été inquiété contrairement aux trois ex-soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde prétorienne de Blaise Compaoré. Pour les proches du journaliste Norbert Zongo, ce décret d’extradition est une nouvelle étape qui a été franchie pour la manifestation de la vérité.

Tué avec trois autres collaborateurs

Rappelons le journaliste d’investigation a été tué alors qu’il menait une enquête sur le meurtre du chauffeur de François Compaoré. Âgé de 49 ans au moment de son assassinat, il s’était illustré par ses nombreuses enquêtes qui dénoncent le mode de gouvernance dans le pays. Trois autres personnes avaient été tuées avec lui. Leurs corps sans vie avaient été retrouvés calcinés dans le sud du Burkina Faso.  

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