Iran : après le coronavirus, d’autres ennuis à l’horizon

Alors que le Coronavirus sévit en Iran, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) demande des comptes au pays. Lors d’une visite qu’il a effectuée en France, le patron de cette agence s’est confié à la presse sur le dossier relatif au nucléaire iranien. Il demande notamment des clarifications à la République Islamique d’Iran sur un site non référencé à Téhéran. Rafael Mariano Grossi a mis l’accent sur le manque de coopération des autorités iraniennes.

Découverte de traces d’uranium anthropogénique

Pour lui, il est plus qu’impératif que l’Iran se décide à jouer franc jeu avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) afin de fournir des explications nécessaires. Ce fut l’occasion pour lui de revenir sur la découverte qui avait été faite à Téhéran en novembre 2019. Des traces d’uranium anthropogénique avaient en effet été découvertes.

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La première autorité de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) indique que dès la semaine prochaine un rapport sera remis aux différents états membres de l’Union. Il sera également communiqué l’état des activités nucléaires de l’Iran. Le pays qui entretient des relations assez tendues avec les Etats-Unis s’est affranchi de la plupart des engagements du Traité de Vienne en 2015.

Selon les confidences de Rafael Mariano Grossi, le rapport fera mention du manque de clarté dans la coopération avec les autorités iraniennes. Il a également mis l’accent sur les différentes implications de la découverte relative aux traces d’uranium anthropogénique.

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