Le Bénin s’est illustré depuis quelques années par sa filière phare le coton, devenant ainsi le premier producteur de l’or blanc en Afrique selon le régime en place. Mais à côté du coton, les autorités veulent favoriser l’émergence d’autres filières comme le riz. Le pays envisage par exemple à l’horizon 2023 de produire plus d’un million de tonnes de riz en mettant en place un programme d’urgence.
C’est le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture qui l’a fait savoir hier mardi 3 mars lors de la journée de réflexion sur la filière riz au Bénin. Selon l’Agence Chine Nouvelle qui a rapporté l’information, Bonaventure Kouakanou a indiqué que pour atteindre cet objectif il faut pouvoir trouver des capitaux pour développer de nouveaux périmètres irrigués afin de produire en quantité suffisante la matière première (le paddy) et renforcer le tissu industriel déjà sur place.
La demande annuelle pour tous les pays de la Cedeao est estimée à plus de 25 millions de tonnes
Il faut dire que le Bénin a un très grand marché pour écouler son riz s’il parvenait à atteindre un million de tonnes. En effet, la demande annuelle pour tous les pays de la Cedeao est estimée à plus de 25 millions de tonnes. Actuellement, le Nigéria a fermé ses frontières avec le Bénin parce qu’il estime que le riz qui quitte ce pays pour son territoire est du riz importé des pays d’Asie et d’Amérique Latine.
En arrivant à produire suffisamment cette céréale, le Bénin ne sera donc plus contraint d’importer du riz et améliorera ses relations économiques avec son géant voisin de l’Est.
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