Pénurie de masques en France : Macron cible de l’opposition

En France, la pandémie allait bon train avec le nombre de morts dus au coronavirus qui aurait passé la barre des 250, et plus de 9000 cas de contamination confirmés. Mais alors que les politiques et notamment et l’administration Macron, faisaient des mains et des pieds pour contenir l’épidémie,  une évidence s’était tout de suite imposée, la France manquait cruellement de masques de protection. Et selon l’administration Macron, cet état de chose n’était pas essentiellement de son fait.

Un épineux problème…

En France, la pénurie de ces masques avait soulevé un tollé au sein de la classe politique et notamment de l’opposition. Car la pénurie était réelle sur toute l’étendue du territoire et  notamment dans le nord de la France et dans la région de Mulhouse, durement touchée par le nouveau coronavirus. Les masques médicaux, importants, restaient rares dans les hôpitaux et les établissements médicaux. Ces masques, ce seraient ceux connus sous le nom de FFP2 ; des masques en forme de bec de canard avec un système de filtration intégré qui offrait la meilleure protection contre les infections, bien plus qu’un simple bouclier chirurgical en coton.

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Pour L’opposition en France, notamment pour le Rassemblement National(RN) de Marine Le Pen, Les Républicains(LR) avec Bruno Retailleau et la ‘’France Insoumise’’ de Jean-luc Mélanchon ; le manque de ce matériel si important et si facile d’acquisition, en ces périodes délicates, montrait l’incapacité du gouvernement Macron à faire face à la crise. Une position que ne partageait bien évidemment pas l’administration aux affaires, qui avait tenu à rappeler que la France aujourd’hui, payait le contrecoup de décisions prises avant son avènement.

…venu d’une autre mandature

Selon Christophe Castaner, président d’En Marche ! Et ministre de l’intérieur, la pénurie de masque était un phénomène globale et nullement particulier à la France, étant donné que la demande cause du Coronavirus avait augmenté de façon exponentielle et l’un des premiers producteurs mondiale avait le premier été touché par la pandémie, la Chine. Mais avait renchérit le député Olivier Véran, ministre de la Santé, le fait même pour les stocks nationaux de ne pas pouvoir au moins dans un premier temps satisfaire aux besoins immédiats, seraient du fait « d’une décision prise il y a neuf ans».

Avait rappelé le ministre de la Santé, ce jeudi devant le Sénat, que le stock national disponible alors qu’il prenait la charge du ministère était de « 150 millions » alors que dix années auparavant, Véran étant ministre depuis cette année, aurait été de « 1 milliard ». La raison de cette réduction drastique, aujourd’hui dramatique de ce stock, serait que la « mandature précédente » celle de François Hollande et du PS, aurait décidé que ce stock n’était plus indispensable au vu des « capacités ‘’intenses’’ de production mondiales de masques ».

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