Togo : L’ambassade de France porte plainte contre deux médias, la Haac les suspend

L’autorité de régulation des médias du Togo a procédé ce lundi 23 mars à la suspension de deux médias togolais. Cette décision de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) fait suite à la plainte qui a été déposée par  l’ambassadeur de France près du Togo. Selon la décision de l’institution togolaise, le bihebdomadaire L’Alternative est interdit de paraître pendant deux mois. Le quotidien Liberté quant à lui est interdit de paraître pour deux semaines.

A en croire la Haac, les médias n’ont pas respecté le code de déontologie des journalistes et le code de la presse. Tout est parti d’une série de publications qui a été faite par ces médias après la tenue des élections présidentielles togolaises. Le média L’Alternative n’a pas hésité par exemple à tirer à boulets rouges sur Franck Paris, le conseiller Afrique d’Emmanuel Macron.

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Accusations « infondées et calomnieuses »

Le  bihebdomadaire l’accuse en effet d’être de mèche avec le gouvernement togolais. « Il se charge de ripoliner l’image et rendre lisse la dictature togolaise auprès de son patron Emmanuel Macron, en contrepartie d’espèces sonnantes et trébuchantes », a laissé lire dans ses colonnes le journal. Le second média Liberté quant à lui s’est attaqué dans sa publication à l’ambassadeur français en poste à Lomé.  

A la Une du journal, on pouvait lire : « Marc Vizy, l’autre ennemi de la démocratie au Togo ». « Pour les générosités dont il jouit régulièrement du régime, il se range du côté de la dictature », a poursuivi le média. Toutes choses qui n’ont pas été du goût du diplomate français. Il estime notamment que ces accusations sont  « graves, infondées et calomnieuses ».

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