Togo: Vers la levée de l’immunité parlementaire de Gabriel Agbeyomé Kodjo

Candidat malheureux à la présidentielle du 22 février dernier et président autoproclamé du Togo, Gabriel Agbeyomé Kodjo est convoqué à l’Assemblée nationale ce mercredi 11 mars 2020. Cette convocation fait suite à la demande de la levée de son immunité parlementaire par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Lomé en date du 9 mars 2020.

L’assemblée nationale du Togo a enclenché la levée de son immunité parlementaire du candidat du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) et de la Dynamique Mgr Kpodzro, Gabriel Agbeyomé Kodjo. Le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 22 février dernier est attendu à l’Assemblée nationale ce mercredi matin. Il doit répondre à une convocation du président de l’Assemblée nationale qui a été saisi par le procureur de la République par une demande de la levée de l’immunité parlementaire de celui qui s’est autoproclamé président du Togo au soir du scrutin.

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La convocation l’invitant à se présenter à l’hémicycle lui a été transmise à son domicile par un huissier de justice ce mardi 10 mars. Avec un score de 19,46% des voix derrière Faure Gnassingbé, environ 81 %, déclaré vainqueur, Agbéyomé Kodjo rejette les résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et se considère comme «Président démocratiquement élu ».

Accusé d’avoir commis des infractions pénales

Ses agissements depuis la tenue de l’élection n’est pas du goût de la justice. Alors le procureur de la République près le tribunal de première instance de Lomé a décidé d’enclencher des poursuites pénales à son encontre. Gabriel Agbeyomé Kodjo étant député et donc jouissant d’une immunité, il fallait d’abord levée l’immunité parlementaire. C’est pourquoi la demande a été introduite à l’assemblée nationale le 9 mars 2020.

Saisi, le président de l’Assemblée nationale a mis sur pied une commission spéciale de six membres chargée d’instruire la demande de la levée de l’immunité parlementaire du candidat malheureux à la présidentielle de février dernier. Gabriel Agbeyomé Kodjo est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État pour avoir nommé un premier ministre, pour s’être adressé aux forces de défense et de sécurité et pour avoir créé un site web. Des actes qualifiés par le procureur de la République de troubles aggravés à l’ordre public, de diffusion de fausser nouvelles, de dénonciation calomnieuse et d’atteinte à la sécurité intérieur de l’Etat.

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