Alain Orounla était récemment sur le plateau de la télévision nationale. Le ministre de communication s’est épanché sur plusieurs sujets comme le code du numérique. L’homme a clairement fait savoir qu’il « n’y a que des délinquants qui ont à redouter de ce code ». Dans sa tête, ce document n’a jamais entravé la liberté d’expression au Bénin. « La liberté d’expression n’a jamais souffert d’atteinte » soutient-il. Le porte parle du gouvernement fera également savoir que la liberté de presse a été consolidée sous le régime Talon. « Nous avons consolidé le régime de dépénalisation de ce qu’on appelait naguère « délits de presse » a-t-il déclaré, rattrapant au passage ses opinions sur le code du numérique.
Des critères subjectifs et aléatoires
En effet, l’homme pense que ce document prévient les infractions qui peuvent se commettre par les voies électroniques accessibles au plus grand nombre. Si sur ce terrain, on laisse se perpétrer les infractions, le gouvernement ne serait pas de son point de vue, responsable. Quand on l’interroge sur le classement de Reporters sans frontières qui n’est pas très élogieux pour le Bénin, il dit juste que le gouvernement en a pris acte. « Les libertés de presse sont des quêtes permanentes. Le gouvernement qui ne se reconnaît pas dans les actes qui auraient été posés, pour contrarier la liberté de presse fait tous les efforts pour que les acteurs des médias soient à niveau, mais restera vigilant aux dérapages … » poursuit-il.
Bien qu’il dit prendre acte du classement de RSF qui a rétrogradé le Bénin de 17 places, Alain Orounla ne peut s’empêcher d’envoyer des piques à l’organisation. Sans la nommer, il a traité ses critères de classement de « subjectifs et d’aléatoires ». Alain Orounla a même laissé croire que le classement a été fait sur la base de notre code du numérique. Un code dont la validité a été admise par nos institutions, de son point de vue.
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