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Armes chimiques : le régime Assad rejette les accusations des occidentaux

Photo : Sipa

Le conflit syrien qui dure maintenant plusieurs années, s’est illustré de par l’utilisation d’armes chimiques comme le gaz sarin, le chlore ou le gaz moutarde. A en croire des ong médicales, les attaques à l’arme chimique du gouvernement syrien auraient tué environ 2000 personnes entre fin 2012 et mi-2017. Selon un rapport de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) publié le mercredi dernier, des avions de l’armée syrienne ont effectué des attaques à l’arme chimique dans une ville contrôlée par des insurgées, avec l’autorisation du haut commandement militaire du régime de Bachar el-Assad. Dans ce document, l’OIAC assure que des forces syriennes ont mené trois attaques chimiques, dans l’ouest de la Syrie en 2017.

Des conclusions fabriquées selon Damas

Suite à la publication du rapport, le gouvernement syrien a rejeté hier jeudi 09 avril 2020, tous les faits qui lui sont reprochés par l’organisation. Dans un communiqué, la diplomatie syrienne a fait savoir que le rapport de l’OIAC était «trompeur et comportait des conclusions fabriquées, dont le but était de déformer la vérité et d’accuser le gouvernement syrien ». Notons que ce n’est pas la première fois que le gouvernement de Bachar al Assas est accusé d’avoir eu recours aux armes chimiques. En 2013, les Etats-Unis et le Royaume-Uni avaient accusé le régime de Damas d’avoir utilisé des armes chimiques dans ses combats contre les rebelles.

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Un « mensonge éhonté »

Ces accusations avaient été rejetées par le régime de Damas. « Les déclarations du secrétaire d’Etat américain et du gouvernement britannique ne correspondent pas à la réalité » avait confié à un média russe, le ministre syrien de l’information Omrane al-Zhobi. Ce dernier avait parlé d’un « mensonge éhonté », estimant que la peur de l’arme chimique était utilisée pour faire pression sur le régime. Son allié russe avait dans le même temps, mis en garde l’occident contre le fait d’utiliser ce dossier, pour justifier son intervention en Syrie.

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