Au Sénégal, le succès du port de masque comme dernier rempart

Le Sénégal frôle les 500 cas de malades (479 au 23 avril) et a enregistré 6 cas de décès liés au covid19. Une situation qui devient de plus en plus alarmante. Pour les autorités sanitaires le respect strict des mesures en plus du port généralisé de masques permettrait d’impacter sur la crise sanitaire. Le docteur Abdoulaye Bousso, Coordonnateur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), préoccupé par cette pandémie, fait le point et informe qu’un un éventuel confinement dépendrait « de l’impact du port des masques« .

Port de masques et « dépistage agressif »

« On va être beaucoup plus agressif dans le dépistage« . Le docteur Abdoulaye Bousso a souligné dans une interview accordée à igfm que le covid19 est une maladie respiratoire dont la transmission est difficile à contrôler. Ce qui pourrait expliquer le nombre important de personnes touchées par cette maladie. Au Sénégal, il assure que les structures sanitaires sont en train de mener de grands efforts pour le dépistage des patients et de leur prise en charge. Dans ce sens, le docteur affirme que le combat contre le covid19 va être plus décisif : »on va être beaucoup plus agressif dans le dépistage et la prise en charge. Mais l’augmentation des cas n’a rien à voir avec un échec« . L’augmentation des cas communautaires et des cas de décès enregistrés ces derniers jours a considérablement changé les attitudes et comportements des sénégalais note le médecin. Le respect des mesures de distanciation sociale, l’hygiène des mains, le port de masque dans les lieux publics, sont les plus préconisés.

Publicité

« Il n’y a aucune mesure médicale qui peut faire qu’il n’y ait pas de nouvelles contaminations, parce qu’il n’y a pas de traitement prophylactique » selon le docteur Abdoulaye Bousso. Par ailleurs, se projeter à un éventuel confinement dépendrait de l’impact du port des masques. Le docteur s’est également prononcé sur le nombre de cas enregistré à Goudiry et Louga et les stratégies utilisées.  Il s’agit pour ce cas: d’identifier les cas contacts, de les mettre en quarantaine, avant de faire des prélèvements. Il informe que «  Tant que les cas positifs sont des cas contacts, le problème est toujours sous contrôle« . Pour rappel la principale source d’inquiétude concerne les cas communautaires qui représentent désormais 11% des cas de contamination enregistrés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité