Dans les départements du Mono et du Couffo, de grandes décisions sont prises pour contrer efficacement la propagation du coronavirus qui sévit actuellement au Bénin. En effet, les plateformes départementales de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique ont décidé d’installer un centre de tri et de prélèvement dans chacun des deux départements. Il sera également implanté un centre de prise en charge des cas positifs par zones sanitaires.
L’autre mesure également prise par les plateformes départementales, c’est l’installation d’un centre de confinement à Hillacondji au niveau de l’espace frontalier entre le Bénin et le Togo. Il faut dire que depuis le 16 mars, date de déclaration du premier cas de covid-19 au Bénin, le pays est en alerte. Il a pris une batterie de mesures allant de la fermeture des lieux de culte à l’installation d’un cordon sanitaire autour d’une quinzaine de communes du Sud-Bénin. Dans ce périmètre, le gouvernement a encore imposé le port obligatoire de masques de protection. Les bus de transport en commun sont interdits de circulation.
Pour une police fluviale sur le lac Ahémé
Une situation éprouvante pour les chauffeurs de ces bus qui doivent certainement prier pour ce cordon soit enlevé le 27 avril prochain. C’est en effet, la date butoir fixée par le gouvernement. Mais depuis quelques semaines, les faits ont prouvé que c’est en fonction de l’évolution du mal que les mesures se prennent. Le gouvernement peut donc décider de maintenir encore le cordon sanitaire pour quelques semaines.
Un cordon sanitaire souvent défié par des individus malintentionnés. C’est d’ailleurs pour cela que les plateformes départementales de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique du Mono et du Couffo entendent œuvrer pour l’avènement d’une police fluviale sur le lac Ahémé et ses chenaux . L’objectif est de faire échec aux tentatives de contournement du cordon sanitaire en place depuis bientôt un mois. .
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