Bénin : Eléonore Yayi l’avoue, son ministère va céder des attributions au Cne

Le 21 janvier dernier Patrice Talon procédait à l’installation des membres du conseil national de l’Education. Au cours de son allocution il disait que plus rien ne sera décidé et mis en œuvre par qui que ce soit sans les sachants que sont ces conseillers du Cne. Certaines opinions se sont alors inquiétées du sort des ministères qui s’occupent des trois ordres de l’enseignement. En tous cas, ils sont restés bien en place depuis trois mois. Cependant, ils vont perdre certaines de leurs attributions.

Au niveau de l’enseignement supérieur par exemple la ministre Eléonore Yayi Ladékan annonce déjà des changements. « Pour ce qui nous concerne, vous avez beaucoup d’attributions qui vont se retrouver au niveau du Cne. Si je prends les missions que nous avons au niveau de nos conseils (conseil consultatif etc.), évidemment il n’y aura pas conseils dans conseil ; donc nos conseils qui existaient vont se fondre dans le Cne. Pendant ce temps, nous allons nous consacrer aux actions basiques qui pourront être présentées pour avis au Cne » a-t-elle déclaré le lundi 13 avril sur le plateau de la télévision nationale.

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« Tout est clair »

Elle assure par ailleurs qu’il n’y aura pas de conflit d’attribution entre les ministères en charge de l’éducation et le Cne. Des  séances de travail ont déjà eu lieu entre ces structures, ce qui a permis de sortir les attributions de chaque  ministère et de voir quelles attributions transférées au Conseil national de Education.

« Tout est clair. Il n’y a aucun problème par rapport à ça. Une fois que chacun a compris son rôle, chacun restera dans son couloir et tout se passera très bien » a laissé entendre la ministre de l’enseignement supérieur. Il faut dire qu’au niveau de l’enseignement supérieur, c’est le conseil national de l’éducation qui va désormais  s’occuper des questions de gouvernance, de nomination, d’élection des recteurs etc.

Une réponse

  1. Avatar de Kikimoko Le Patriote
    Kikimoko Le Patriote

    Le CNE est pour moi, la réponse la mieux adaptée qu’on pouvait apporter pour corriger la trajectoire que prend l’éducation nationale depuis quelques années. Même si je ne m’appelle pas Thomas (pas Yayi mais l’apôtre) j’attendrais de voir les actions de cette institution avant de juger de ces compétences.

    On a trop vu dans ce pays, trop d’institutions, de conseils et diable que sais-je encore qui n’ont rien démontré en dehors du fait qu’ils sont des réservoirs de corruption et je ne parle même pas des gens qui ont pris notre pognon au FNM.

    L’oiseau sur l’arbre
    La patate douce
    Dans les caniveaux de Cotonou
    Kikimoko Le Patriote réintégré

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