Armand Gansè est dans de beaux draps après ses propos xénophobes . En effet, selon des sources concordantes, le directeur de la Société de gestion des marchés autonomes (SOGEMA) serait dans le viseur de la justice. Le procureur du tribunal de première instance de Cotonou aurait ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour faire la lumière sur ce dérapage. C’est l’office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc) qui conduit cette enquête.
La vidéo dans laquelle le Dg de la Sogéma tient ses propos xénophobes sera donc examinée par les enquêteurs. C’est une très mauvaise nouvelle pour le candidat du Bloc Républicain à Bohicon. Son parti l’a d’ailleurs déjà lâché. La formation politique a fait savoir à travers un communiqué qu’elle ne cautionnera jamais des propos xénophobes. Elle dit se désolidariser entièrement des propos tenus par Armand Gansè » car aucune élection quel que soit son enjeu ne saurait justifier les propos régionalistes ou ethnocentriques ».
Pourquoi doit-il être poursuivi?
Les choses pourraient aller très rapidement du côté de la justice. En effet des sources informent que le Dg Sogéma sera demain vendredi 24 avril devant le procureur Metonou au tribunal de première instance de Cotonou. Rappelons que Armand Gansè n’est pas le premier homme politique à tenir des propos xénophobes. Récemment Aboubacar Yaya, un membre du parti Force cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) a fait de même. Il n’a pas été inquiété. L’homme a juste été mis en garde.
Pourquoi Armand Gansè devrait être poursuivi par la justice ? Peut-être parce qu’il appartient à un bloc politique qui soutient le chef de l’Etat Patrice Talon et qu’on veut faire de lui un exemple. En effet, le chef de l’Etat est garant de l’unité nationale et il ne saurait tolérer qu’une personne membre d’un parti qui lui est fidèle mette à mal cette unité nationale. Cette affaire intervient seulement à quelques jours du début de la campagne pour les élections communales du 17 mai prochain.
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