Coronavirus en France : les policiers en colère après la mort de l’un des leurs

Actuellement en proie à la pandémie du coronavirus, les agents de la police nationale française lèvent le ton contre leur sous-équipement en vue de faire face à la maladie. Cette dénonciation a eu lieu suite à la mort de l’un des leurs qui était rattaché à la CRS (Compagnie républicaine de sécurité) de Metz (Moselle), décédé des suites du nouveau coronavirus.

Agé de 53 ans, Philippe Donnadieu avait été admis à l’hôpital depuis le 29 mars dernier après une complication respiratoire causée par le nouveau coronavirus.  Après son décès, ses compagnons de lutte de la police nationale lui ont rendu un hommage. « Sa disparition laisse un grand vide », ont-ils posté à travers twitter. D’après le média Actu17, Philippe Donnadieu avait précédemment officié à la CRS 43 de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), puis à la CRS 13 de Saint-Brieuc ‎ (Côtes-d’Armor‎) de même qu’à la CRS 44 de Joigny (Yonne).

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Envoyer des « soldats au front sans arme »

A en croire un des responsables du syndicat Alliance, chaque jour, des dizaines de policiers tombent malade. Une situation qui laisse à croire qu’on a . En comparant cette situation qu’endurent les policiers à la Première guerre mondiale où les belligérants avait fait usage du gaz comme arme, un responsable de l’Unsa affirme qu’« on a envoyé des fonctionnaires de police comme des poilus de la guerre de 1914-1918 sans protection face au gaz, sauf que là, le gaz c’était le Covid ».

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