Covid-19 : Accusé par Trump d’avoir dissimulé des informations, l’OMS riposte

Il y a quelques heures le président américain, Donald Trump frappé de plein fouet par une vague d’opinions défavorable sur sa gestion de la crise sanitaire qui secouait la confédération ; accusait l’Organisation mondiale de la santé (OMS).  Pour le président américain, le manque de célérité dans la prise des décisions que ses détracteurs lui reprochaient, serait en grande partie due à l’Organisation qui aux premières heures de la crise, n’aurait pas fait cas  d’informations jugées aujourd’hui cruciales.

L’OMS accusée…

Le président américain au cours d’un point de presse avait accusé, l’OMS de rétention d’information et de parti pris avec la Chine pour cacher au monde l’importance de la crise sanitaire qui aurait bien plus tôt que janvier, débuté sur son territoire. Le président Trump accusant, l’organisation de ‘’Chine-centrique’’ était allé jusqu’à menacer de lui retirer les subsides américaines nécessaires à son bon fonctionnement. Cependant, si le fait de rendre l’OMS responsable, d’une partie de l’échec de la réponse américaine contre la pandémie, était pour le président américain, opportuniste ; Il était de bon ton de signifier que Trump n’avait pas été le premier à faire ses insinuations.

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Les autorités de Taiwan avaient été les premières à jeter la pierre à l’Organisation Mondiale de la Santé. Selon elles, elles auraient, au 31 Décembre 2019, signalé via le Règlement sanitaire international (RSI), un cadre de l’OMS pour l’échange de données sur la prévention et la riposte aux épidémies entre 196 pays, et aux autorités sanitaires chinoises ; que « ses médecins avaient entendu des collègues du continent dire que le personnel médical tombait malade d’un virus qui n’était pas le SARS ». L’organisation n’en aurait pas fait cas. De ce fait selon Taiwan, l’OMS en omettant de communiquer une alerte précoce sur la transmission du coronavirus entre les humains, « avait ralenti la réponse mondiale à la pandémie ».

L’OMS se défend…

Des accusations graves à laquelle l’organisation avait répondu à ces critiques en insistant sur le fait qu’elle avait activement recherché des informations auprès de la Chine, évalué la situation par ses propres moyens et partagé ses conclusions avec le monde. Ce vendredi encore, l’Organisation reconnaissant avoir bien reçu le courriel de Taiwan en Décembre, avait cependant précisé que rien dans le message n’avait fait mention d’une « quelconque transmission d’humain à humain ». Et que se portant en faux avec les accusations des autorités taiwanaises, elle leur aurait demandé des clarifications sur ce point ; sans réponses.

Mercredi déjà , le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d’un point de presse avait défendu l’organisation, et rejeté l’accusation de partis pris des USA. Le Chef de l’OMS avait tenu à reaffirmer que l’agence travaillait en étroite collaboration avec chaque nation, tout en exhortant les États-Unis et d’autres à unir leurs forces dans les efforts planétaires contre le virus. « L’objectif de tous les partis (…) est de sauver le peuple. S’il vous plaît, ne politisez pas le virus », avait-t-il déclaré.

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