Covid-19 : Le laboratoire chinois incriminé accuse les médias

Photo d'illustration

Le nouveau coronavirus (covid-19) continue de faire les choux gras de la presse internationale. Cette fois-ci c’est le laboratoire chinois suspecté, d’avoir laissé échapper le virus qui se prononce. Dans une interview accordée à un média chinois, Yuan Zhiming, directeur de l’institut de virologie de Wuhan, a estimé que « c’est impossible que ce virus vienne de chez nous ». Il a affirmé connaître de manière explicite les types de recherche qui sont conduits à l’institut, ainsi que la façon dont les échantillons et virus sont gérés. Le directeur de l’institut a déploré que le fait que le laboratoire se situe dans la ville de Wuhan, amène les gens à faire des associations.

Un marché qui aurait vendu des animaux vivants

Il a par ailleurs accusé les médias, qui selon lui « essayent délibérément de tromper les gens » en véhiculant des informations « entièrement basées sur des spéculations », infondées. Plusieurs scientifiques ont estimé que la maladie a probablement été transmise à l’homme par un animal. Un marché de la ville de Wuhan, épicentre de la pandémie en Chine, est mis en cause, puisqu’il aurait vendu des animaux sauvages vivants. En outre, notons que les Etats-Unis avaient des soupçons sur la Chine depuis 2018, en ce qui concerne des installations de laboratoire.

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Des mesures de sécurité jugées insuffisantes

Suite à plusieurs visites dans cet institut de Wuhan, la représentation diplomatique américaine à Pékin avait alerté les autorités américaines sur certaines mesures de sécurité, jugées insuffisantes dans un laboratoire. Celle-ci étudiait les coronavirus provenant des chauves-souris. Après plusieurs articles de presse, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a parlé au cours de cette semaine d’investigations pour attester de la véracité de cette théorie, qui pour l’heure est quasiment infondée.

Pour rappel, l’institut mis en cause possède un laboratoire P4, qui abrite les souches les plus dangereuses de certains virus, comme Ebola. Ce lieu construit par la Chine à environ 40 millions d’euros, a pour objectif de réagir plus vite à l’apparition des maladies infectieuses.

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