Crise sanitaire : Didier Raoult critique la gestion des pays développés

Face à la manière dont les pays développés s’en prennent à la pandémie du coronavirus, l’auteur de l’essai clinique à succès, de la chloroquine contre le coronavirus, le professeur Didier Raoult a affirmé que ces grandes puissances dont la France sont moins préparées à lutter contre de nouveaux virus comparativement au pays du sud. Il en veut pour exemple le nombre élevé de cas de contamination et de morts dans le cadre de la pandémie du coronavirus dans les pays riches, contrairement aux pays en développement.  

«Tous les pays riches et développés ont eu des résultats moins importants que les pays pauvres, qui ont choisi de régler ça comme une pneumonie avec des médicaments banals et qui ne coûtaient rien. Les 15 pays qui ont la plus forte mortalité ne sont que des pays riches. Il y a une déconnexion entre la richesse et la capacité à répondre à des situations de cet ordre-là», a expliqué l’infectiologue lors d’un entretien filmé et mis en ligne par l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée.

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 »La question était: est-ce qu’on doit traiter ou est-ce qu’on doit faire des essais ? »

A l’en croire, cette situation s’explique par le fait les que les pays riches basent leurs espoirs sur les essais et tests cliniques, qui ne fournissent très souvent que des résultats après que la maladie ait déjà fait assez de ravages.  « Si on commence à faire des études qui se terminent quand il n’y a plus de maladie, on ne peut pas lutter contre la maladie. La question était: « est-ce qu’on doit traiter ou est-ce qu’on doit faire des essais? ». Nous, on fait le choix de traiter la maladie et nous avons eu des réactions d’une violence inouïe,» a-t-il poursuivi dans l’entretien.

Par ailleurs, le professeur a avancé l’hypothèse selon laquelle la pandémie du Covid-19 serait une « maladie saisonnière » et de courte durée. A l’en croire, les statistiques de l’institut dans lequel il travaille, l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée, affichent une vague descendante en ce qui concerne le nombre des cas diagnostiqués et le nombre des cas qui sont en réanimation. Pour lui, l’épidémie pourrait dans un mois toucher à sa fin avec une absence totale de cas dans les pays tempérés.  

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