Didier Raoult : les autorités sanitaires se mêlent de ses essais cliniques

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La planète entière fait toujours face au nouveau coronavirus (covid-19), qui a actuellement contaminé plus de 2,5 millions de personnes, dont 177 704 décès. En France, le bilan de la maladie s’élève à plus de 20 000 décès et 117 324 cas confirmés. L’apparition du virus dans l’Hexagone, a par ailleurs été la révélation du professeur Didier Raoult. Ce microbiologiste français s’est fait remarquer de par ses positions sur l’efficacité de l’Hydroxychloroquine pour lutter contre le covid-19. Avec son équipe de scientifiques, il avait démontré que le virus disparaît de l’organisme des patients malades, avec un traitement qui combine à la fois L’Hydroxychloroquine et l’azithromycine, un antibiotique.

Le « caractère observationnel » de l’étude à démontrer

Ces essais cliniques du professeur Raoult, sont surveillés de très près par les autorités sanitaires françaises. En effet, un média a fait savoir le lundi 20 avril 2020, que l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a demandé à l’infectiologue ainsi qu’à son équipe de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille de démontrer le « caractère observationnel », de leur toute dernière étude. Selon le média, la première étude réalisée en mars 2020, sur 26 patients touchés par le Sars-coV-2 avait été caractérisée d’interventionnelle. La seconde a par contre été effectuée sur 80 puis 1061 patients, avec la même bithérapie.

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Un même traitement, mais une caractérisation différente

Qualifiée d’observationnelle par Didier Raoult, cette dernière étude comportait moins de risques, et avait juste besoin de l’aval de l’ANSM. La préoccupation se situe alors au niveau du changement de caractérisation de l’étude, puisqu’il s’agit du même traitement. Ces précisions avaient été demandées au professeur Raoult, par le directeur général de l’ANSM, Dominique Martin, pour savoir si l’étude pouvait être qualifiée d’observationnelle. A l’IHU, il a posé des questions entre autres sur les examens réalisés et sur les modalités de recrutement. Pour l’heure, l’institut n’a pas encore donné suite à la demande de l’ANSM.

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