Ségolène Royal a une fois encore critiqué le gouvernement français pour la gestion qu’il fait de la pandémie du coronavirus. A la faveur d’un entretien téléphonique qu’elle a accordé au Figaro, elle s’est exprimée sur ce sujet qui continue de défrayer la chronique dans le monde entier. L’ancienne compagne de François Hollande pense déjà à l’après-crise qui risque d’être tumultueuse selon ses prédictions. Pour elle, il sera très difficile de surmonter les jours qui suivront la fin du virus.
« Je pense que le retour de flamme va être violent et que l’opposition devra le canaliser », a-t-elle notamment indiqué. Elle a profité de cette occasion pour dénoncer la manière dont le gouvernement Macron gère cette crise sanitaire. Elle déplore le fait que l’opposition ne soit pas associée aux différentes discussions dans le cadre de la lutte contre ce virus.
Elle déplore l’absence de l’opposition
Elle estime que cette option faite par l’actuel locataire de l’Elysée et ses collaborateurs vise à cacher les imperfections des mesures prises. « J’observe aujourd’hui que l’opposition n’est plus invitée, qu’il n’y a pas de débat contradictoire. Le pouvoir, en appelant à se taire, a voulu dissimuler les incohérences et les pénuries dénoncées tous les jours par les soignants sur les réseaux sociaux », a fait savoir Ségolène Royal.
Elle a poursuivi son intervention sur un ton assez offensif. « Il y a deux catégories de responsables, ceux qui font des calculs et feignent de jouer l’unité nationale, et ceux qui pensent qu’il faut garder une liberté de parole, quitte à prendre des coups, et je me dis qu’un jour les Français m’en sauront gré », fait-elle savoir.
Rappelons que quelques semaines plus tôt¸ elle avait ouvertement critiqué le ministre français de la santé. Elle avait accusé Olivier Véran d’avoir considérablement baissé la rémunération des membres du personnel soignant.
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