France : un pharmacien veut tester un traitement contre le coronavirus

Pharmacien clinicien en soins intensifs au sein du CHU d’Amiens, le docteur Aurélien Mary appelle aux dons. En effet, ce dernier souhaite réunir les fonds nécessaires afin de mener à bien un projet de tests d’un nouveau traitement contre le nouveau coronavirus, traitement à base d’interféron aérosolisé.

Avec certains de ses collègues virologues, infectiologues et réanimateurs, ce dernier a ainsi établi un premier protocole, qu’il espère être mis en œuvre d’ici à la fin de ce mois d’avril. L’interféron lui, est d’ores et déjà utilisé contre certaines maladies, telles que le cancer et l’hépatite B. Ce médicament lui, permet notamment de réguler la réaction inflammatoire, l’un des symptômes du covid-19. Si l’interféron intéresse l’Union européenne, qui via son programme de recherche thérapeutique a d’ores et déjà commencé à étudier le dossier, le docteur Mary lui, propose une nouvelle approche.

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Un nouveau traitement proposé

En effet, ce dernier souhaite proposer l’interféron par inhalation. Un procédé déjà utilisé en Chine, qui semble prometteur puisqu’il évite des effets secondaires tels que la montée de fièvre. En outre, ce médicament prend également ses distances avec l’hydroxychloroquine du professeur Raoult, puisque ce médicament ne présente aucun risque de toxicité cardiaque. Une excellente nouvelle pour les personnes âgées et cardiaques, qui pourraient dès lors bénéficier de ce traitement sans mettre leur vie en danger.

Un essai, bientôt mené ?

Un essai clinique piloté directement au CHU d’Amiens pourrait bien voir le jour. La direction, sollicitée, n’a pas encore donné son aval même s’il apparaît clair que le projet pourrait bien être mis en place. Une soixantaine de personnes seraient ensuite invitées à participer à cette étude, l’idée étant de proposer de premiers résultats sur un panel réduit de patients. Dans les faits, les patients choisis se verraient prescrire en 8 et 16 jours d’inhalation d’interféron, accompagné lopinavir-ritonavir. Entre 50 et 100.000 euros, seront nécessaires afin de mener à bien cette étude.

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