Immunité contre le covid-19 : la douche froide d’une étude chinoise

Maintenant plusieurs semaines que le nouveau coronavirus, Covid-19 a fait son apparition. Depuis l’épicentre de Wuhan, plusieurs autres foyers, notamment ceux d’Italie, de France ou des USA, qui s’étaient déclenchés commençaient selon les dernières informations, à peu à peu se stabiliser. Du coup une question préoccupait désormais les scientifiques du monde entier, celle de’’ l’immunité collective’’. Mais selon une récente étude de chercheurs chinois, cette ‘’immunité collective’’ aurait du mal à se mettre en place.

‘’L’immunité collective’’

Le principe d’ « immunité collective » ou « immunité de groupe » fait partie d’une des nombreuses solutions brandies par le monde scientifique pour permettre au monde de vaincre la maladie. Lorsque notre corps est attaqué par un agent pathogène extérieur, en l’occurrence un virus, il produit des anticorps qui, en fin de compte, nous immunisent contre la réinfection. Et si un virus a énormément circulé au sein d’une même population, il y a de fortes chances qu’une frange importante de cette population se retrouve naturellement immunisée.

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Ceci pouvant empêcher la propagation de l’infection et induire sa résorption  totale. Cependant, pour que cette immunisation naturelle soit actée il faudrait d’abord que la proportion de population immunisée soit « importante » plus de 50 % et qu’en suite que l’agent pathogène n’ait pas entre-temps trop muté. Cette dernière éventualité échéant, une personne, pouvait guérir d’un type de virus et se faire contaminé de nouveau par une mutation même légère du même virus.

…Un faux espoir ?

Seulement selon de récentes études et analyses, cette « immunité collective » ne pouvait être atteinte à court ou même à moyen terme, puisque le nombre de personnes ayant développé une immunité naturelle au nouveau coronavirus restait infime. À Wuhan, les autorités sanitaires ont lancé une enquête pour trouver parmi les milliers de personnes qui avaient été autorisés à retourner au travail, celles qui ont développé des anticorps contre le coronavirus SARS-CoV-2.

Et selon les résultats au niveau de l’Hôpital Zonghan de l’université de Wuhan, seuls «2,4% » des employés de l’institution et « 2 à 3% » des patients récents et autres visiteurs semblaient avoir développé des anticorps. Cependant, les échantillons sur lesquels avaient été basées les premières analyses étaient assez petits. A partir de ce week-end, ces tests de recherche d’anticorps devraient être étendus à plus de 11 000 habitants de divers corps de métiers et les résultats devraient être connus prochainement. Même si pour l’instant, le vaccin semblait être la seule alternative viable.

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