Inde : forcés à faire du Yoga pour avoir bravé le confinement

Le confinement est l’une des mesures prises par les autorités dans divers pays pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Cependant, elle n’est pas toujours respectée. Certains Etats comme l’Inde, n’hésitent pas à appliquer des sanctions contre les personnes qui ne respectent pas ces consignes sanitaires. Le jeudi 16 avril dernier, une centaine de citoyens a fait les frais de la police indienne pour avoir bravé le confinement. Pour cela, les forces de l’ordre les ont obligés à faire du Yoga en pleine rue. Les faits se sont déroulés dans la ville de Pune, située à l’ouest de l’Inde. L’exécution de cette sanction a été filmée et publiée sur les réseaux sociaux.

L’efficacité de la médecine traditionnelle

Par ailleurs, cela n’empêchera pas les récalcitrants d’être inculpés par la police, en s’acquittant d’une amende de 200 roupies, soit 3 euros. Cette situation montre la volonté du gouvernement indien de démontrer l’efficacité de la médecine traditionnelle et du Yoga contre la pandémie du coronavirus. Sur Twitter, le Premier ministre indien Narendra Modi avait posté plusieurs cours de Yoga avec sa propre effigie en 3D. Le ministère Ayush, spécialisé dans les médecines traditionnelles, poste très souvent des conseils en matière d’alimentation. Par exemple, il recommande de prendre une boisson à base de lait et de curcuma pour consolider le système immunitaire.

Publicité

500 fois « Je suis désolé »

Si ces pratiques ont la capacité d’améliorer le bien-être physique et mental, leur efficacité contre le covid-19 n’est cependant pas prouvée. Après l’extension des mesures de confinement, le gouvernement indien a lancé une mission scientifique pour essayer d’accréditer le potentiel de ces pratiques de la médecine traditionnelle. Notons que ce n’est pas la première fois qu’on observe des sanctions en Inde, dû au non-respect du confinement. Le dimanche dernier, les autorités avaient fait savoir que dix touristes étrangers avaient violé le confinement dans une ville du nord du pays. Pour cela, ils avaient été forcés à écrire 500 fois « je suis désolé ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité