Kim Jong-un gravement malade : Ce que dit la Corée du Sud

Le chef d’état de la Corée du Nord, Kim Jong-Un, a été vu pour la dernière fois en public le 11 avril lors d’une réunion du gouvernement. Mieux, le jeune leader de 36 ans avait été absent le 15 avril dernier, date du ‘’Jour du Soleil’’, fête nationale nord-coréenne et commémoration du 108e anniversaire de la naissance du fondateur du régime, Kim Il Sung, son grand-père. Une absence qui selon un média américain citant des sources de services de renseignements, était due à l’état de santé délétère du leader. Des affirmations  contredites par le voisin sud-coréen.

Séoul dément

Si Kim Jong-un avait été absent pour un évènement aussi important, sinon le plus important,  que la Fête nationale, ce serait parce qu’il aurait subi une opération « cardio-vasculaire » quelques jours au lendemain de sa dernière apparition publique le 11 avril. Et selon CNN, citant un responsable américain anonyme « ayant une connaissance directe » de la question, « les États-Unis gardaient un œil sur les renseignements suggérant que la santé du  leader nord-coréen était en « grave danger » ». Une information qui aurait été confirmée par une autre source. Même si cette dernière source aurait ajouté qu’il était difficile d’évaluer à quel point ‘’Kim’’ pouvait être gravement malade.

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Ce mardi cependant, Le gouvernement sud-coréen déclarait qu’il n’avait en sa possession aucunes informations pour corroborer les allégations véhiculées par l’organe de presse. Selon Kang Min-seok, porte-parole de la Maison-Bleue, bureau et résidence du président sud-coréen Moon Jae-in ; Séoul n’aurait détecté aucune activité inhabituelle, ni aucun signe provenant de Pyongyang sur une éventuelle dégradation de la santé de Kim Jong Un. Le fait est cependant que, la culture du secret des leaders nord- coréens, tendait à donner du volume aux supputations. En outre, la forte propension de Kim Jong-un à la consommation du tabac, son obésité apparente et sa réputation de « gros travailleur » donnait à la thèse de l’opération  « cardiovasculaire », un à-propos qu’on ne pouvait négliger.

Washington reste prudent

Ce Mardi également,  le conseiller à la sécurité nationale, Robert O’Brien avait déclaré au cours d’un point de presse, que les États-Unis « ne savaient pas dans quelle condition Kim se trouvait ». En outre,  Interrogé sur le fonctionnement de la succession politique en Corée du Nord, le haut fonctionnaire avait tenu à préciser: «L’hypothèse de base serait peut-être ce serait quelqu’un dans la famille. Mais, encore une fois, il est trop tôt pour en parler parce que nous ne savons tout simplement pas dans quelle condition se trouve le président Kim et nous devrons voir comment les choses évolueront »

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