La chaleur pourrait affaiblir le coronavirus selon une étude

Chaque jour qui passe, apporte son lot de nouveautés, de découvertes. En effet, le covid-19 est une maladie nouvelle, résultat, la science découvre peu à peu ses spécificités et apprend à mieux la cerner afin de mieux la combattre. Récemment, une étude menée par le gouvernement américain semble d’ailleurs confirmé que la maladie serait affaiblie par les grosses chaleurs.

Bill Bryan, haut responsable du département de la Sécurité intérieure est venu confirmer ce constat. Selon lui, la lumière du soleil pourrait avoir un impact réel sur le virus et sa transmission. Une annonce qui vient confirmer les soupçons des scientifiques. En effet, de nombreux experts se sont penchés sur la question, s’interrogeant notamment sur un possible affaiblissement du virus, suite à l’augmentation des températures. Lorsque la température est comprise entre 21 et 24 degrés, avec un taux d’humidité à 80%, le taux de survie du virus, ne serait que de quelques minutes.

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Le covid-19, moins résistant face à la chaleur ?

Ce responsable américain continu, ajoutant que le groupe de travail qui s’est penché sur cette étude, a noté un affaiblissement notable du covid-19 à la suite de la hausse des températures, mais également de la hausse des taux d’humidité. Les deux combinés donnent des effets similaires. Une annonce qualifiée d’encourageante par le vice-président américain, Mike Pence. Le président américain, Donald Trump, a pour sa part tempéré, affirmant que les États-Unis pourraient probablement bénéficier d’une telle annonce.

La science tente d’en percer les mystères

Dans tous les cas, cela représente un maillon faible au sein de la chaîne de transmission du virus. Une lueur d’espoir alors que la science ne semble toujours pas en mesure de proposer une alternative efficace à la maladie. Reste qu’à eux seuls, les rayons du soleil ne devraient pas faire de miracle, d’autant que si aucun vaccin n’est disponible dans les semaines, les mois à venir, les prochaines périodes de froid pourraient engendrer une recrudescence du nombre de cas. Les prochaines semaines pourraient donc permettre un ralentissement de la propagation de la maladie et donner un peu plus de poids à la comparaison entre ce covid-19 et des maladies saisonnières, comme la grippe.

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