Cocos nucifera est le nom scientifique du cocotier, une espèce de palmier appartenant à la famille des Arecaceae, un élégant arbre souvent géant allant jusqu’à 30m sur un tronc au diamètre irrégulier. C’est une plante ornementale pantropicale qui se développe aisément dans les pays chauds mais ne résiste pas aux températures basses allant vers 10 degrés. Son tronc est décrit plutôt comme un stipe qui va aider les habitués à grimper l’arbre solidement enraciné. En bordure de mer, cette plante monocotylédone est coiffée royalement en hauteur de feuilles pennées qui peuvent atteindre 6 m de longueur. Ces feuilles vertes ont une apparence de mini nervures (25cm) séparées mais, sont divisées par une nervure principale plus rigide qui leur permet de pendre sur les 2 côtés. Elles sont résistantes au vent.
Le coco et son eau
Son fruit est le coco, germe sous la forme d’une spathe entre des longues feuilles pennées. C’est une noix certainement plus grosse qu’un pois qui fait 30 cm de diamètre en moyenne. Ce fruit ovale, dur est vert avant maturité (et sans eau) et marque sa maturité par une présence importante et sonore de l’eau en son sein puis un mésocarpe très fibreux qui perd graduellement sa couleur verte pour une coloration plus marron et une chair fendillée. La noix de coco ou coco ou agonkèdo ou agbo en Yoruba pèse jusqu’à 1,5 kg. Elle peut être consommée comme fruit pour sa chair gélatineuse et son eau savoureuse légèrement sucrée. Les valeurs nutritives du coco sont importantes en vitamines : A, C, B6, D, en protéines, en sels minéraux tels que le : calcium, fer, magnésium, potassium, sodium et en fibres alimentaires également.
Usages multiples et vertus thérapeutiques
C’est incroyable tout ce qu’on peut faire avec le cocotier et la noix de coco. Le cocotier fait partie de la vie sociale des pays africains et tropicaux et est marqué par son usage durant les cérémonies (rituels, fête chrétienne du rameau), les danses culturelles, les travaux domestiques, la médication, les repas, l’artisanat et les desserts. Aujourd’hui, le coco fait partie des ingrédients régulier en pâtisserie. Dans les îles et les caraïbes, le bourgeon unique terminal du cocotier est un composant essentiel très recherché au point de sacrifier complètement le cocotier favorisant des déforestations. Le tissu fibreux de la noix de coco est utilisé comme combustible.
Les fibres de coco sont exploitées industriellement en géotextile, pour fabriquer des cordes avec des filets de pêche résistantes à l’eau salée, contreplaqué grâce à la résine phénolique une des propriétés du coco, des brosses, paillassons, tapis, matelas, panneaux d’isolation et emballages. L’eau de coco est considérée comme un antidote exquis. En effet, Adodo (2004) rapporte que l’eau de coco contenue dans la noix a un effet ralentisseur sur les cellules cancéreuses et des bienfaits sur l’asthme. Les racines du cocotier surtout sont exploitées pour aider au traitement de la dysenterie, des maux de gorge par gargarisme, maladies utérines tels que les fibromes, les ulcères buccaux, les bronchites, les maladies du foie, (Gomez, 2004 ; Obaruyi et Erhabor, 2009). La cendre du noyau est utilisée dans le traitement des brûlures (Soma et Batra, 1997). À votre santé!
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