Mardi, les médias d’État russes ont confirmé l’information selon laquelle Moscou envisageait bel et bien d’organiser une opération spatiale d’envergure. À ce titre, le Kremlin collabore étroitement avec l’ESA, agence spatiale européenne, et pourrait bien envoyer une mission habitée sur la Lune, dans les années à venir.
Dès l’an prochain, la Russie va déployer son atterrisseur Luna-25. L’occasion pour les experts d’étudier avec plus de précision le processus d’atterrissage d’une navette spatiale, sur le corps céleste. D’ici à quatre ans, ce sera au tour du Luna-26 d’être déployé. Ce dernier devrait ainsi tourner autour du satellite de la Terre et prendre des clichés susceptibles d’intéresser les scientifiques puisqu’ils permettront de déterminer le site d’atterrissage potentiel de leur mission à venir.
La Russie souhaite une mission spatiale habitée
En 2025, Luna-27 pourrait être alors envoyé à proximité de ce site afin d’y mener à bien une étude géographique. Dans l’idée, cet atterrisseur pourrait étudier le terrain où les terrains retenus par les scientifiques afin de déterminer si oui ou non ces points de chute sont viables et surtout, s’ils peuvent être confirmés pour jouer ce rôle. Cette sonde devrait, selon Vladimir Kolmikov, chef de la société aérospatiale Lavotskin, être terminée au mois de novembre prochain.
Washington vise 2024
Une annonce qui intervient quelques mois après que Washington ait confirmé son intention de mener une mission habitée sur la Lune, dès 2024. Une manière de relance la course à la conquête spatiale, largement dominée par les Américains. En effet, si l’URSS a été la première à avoir envoyé une sonde sur la Lune, le premier vol habité a été réalisé par les forces américaines, Neil Armstrong étant connu comme le premier homme à avoir posé le pied sur le satellite.
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