Au Sénégal, les conditions de vie difficiles au sein des daara (écoles coraniques) poussent beaucoup d’enfants dans la rue pour mendier. En cette période de pandémie du covid19, leur prise en charge devient plus difficile. Certaines associations et mouvements de jeunes, soutenus par le préfet du département de Rufisque ont eu à organiser le retour de ces enfants vers leurs régions d’origine.
Un comportement à risque pour ces enfants
Depuis 2016, le Sénégal a pris la décision de retirer ces enfants de la rue, une mesure qui n’est jusque là pas effetive. Selon l’ONG Human Rights Watch 100.000 enfants seraient contraints de mendier dans le Sénégal. Certaines organisations et associations viennent en aide à ces enfants défavorisés pour pouvoir subvenir à leur besoin. Cette situation est d’autant plus critique dans le contexte sanitaire actuel.
C’est dans ce contexte que des ONG, des mouvements de jeunes, en appuie avec le préfet du département de Rufisque a organisé, le retour d’enfants talibés dans leur régions d’origine. Des initiatives un peu différentes sont notées chez d’autres acteurs. L’association « Petites Gouttes » « confine » grâce à différents dons des talibés depuis fin mars. Dans la ville de Saint-louis également des dons de vivres ont été offerts par le maire de la localité pour les talibés afin de les retenir au sein de leur daara.
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