Dans la guerre économique que Donald Trump livre à la Chine, il y a depuis toujours le volet spécial « Huawei« . Et pour cause, le président américain voit d’un très mauvais oeil l’expansion du groupe chinois qui a réussi en moins de 10 ans à se positionner comme l’un des leaders mondiaux dans le domaine de la téléphonie. Une position que Washington ne semble pas prêt à cautionner. Depuis de nombreuses sanctions ont été prises contre le groupe dont la fameuse interdiction d’utiliser les applications de google.
Mais ces sanctions ont certes affaibli Huawei, mais ont été loin d’abattre le géant chinois. Bien au contraire! Le groupe a tenté depuis quelque mois de se réinventer. Même s’il est trop tôt pour évaluer cette nouvelle stratégie, il semblerait que Donald Trump veuille passer à la vitesse supérieure avec de nouvelles sanctions. D’après la presse américaine de nouvelles sanctions se préparent contre le groupe; parmi celles-ci, une particulièrement sévère qui devrait empêcher le groupe chinois de collaborer avec des entreprises qui utilisent du matériel américain. Une véritable bombe donc !
Huawei menace !
L’annonce de cette initiative n’a pas du tout été du goût du groupe chinois. Eric Xu, le président du conseil d’administration est sorti de son silence et a clairement lancé un avertissement aux américains : «le gouvernement chinois ne se contentera pas de rester assis et de regarder Huawei être abattu sur une planche à découper. Pourquoi le gouvernement chinois n’interdirait-il pas l’utilisation de puces 5G, de modems, de smartphones et d’autres appareils fournis par des entreprises américaines, pour des raisons de cybersécurité?». Une riposte donc à prévoir du côté chinois en cas de sanction.
Toutefois il a tenu à relativiser l’impact des nouvelles sanctions annoncées par la presse : «Huawei et les autres sociétés chinoises peuvent choisir d’acheter des puces à Samsung en Corée, à MTK de Taïwan et à Unisoc en Chine, et utiliser ces sociétés pour développer des chipsets». Le bras de fer se poursuit donc entre le géant chinois et l’administration Trump.
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