Paraguay : Ronaldinho se confie pour la première fois sur ses déboires

Le célèbre footballeur brésilien Ronaldinho a confié à un média paraguayen que son incarcération dans le pays, était un coup dur pour lui. Après avoir été accusé par la justice paraguayenne d’être entré dans le pays avec un faux passeport en compagnie de son frère, le ballon d’or est depuis le 07 avril 2020, assigné à résidence dans un hôtel de la capitale Asuncion. Au cours de ce premier entretien qui fait suite à son emprisonnement, l’ancien joueur de l’équipe brésilienne a fait savoir que son frère et lui sont venus au Paraguay, afin de prendre part au lancement d’un casino en ligne, et pour le lancement d’un livre, conformément aux clauses d’un contrat signé.

Des évènements organisés par une entreprise brésilienne

Il a également souligné que ces évènements étaient organisés par une entreprise brésilienne qui détient des droits au Paraguay. Les choses ne sont cependant pas passées comme prévu, puisque que les deux frères ont appris que leurs documents n’étaient pas légaux. Ronaldinho a fait remarquer que leur intention avait toujours été de coopérer avec la justice, pour élucider cette histoire. Il a également expliqué que depuis le premier jour, ils ont tout expliqué à la justice paraguayenne, et ont également donné toutes les réponses qu’il fallait pour faciliter le travail des autorités.

« Un gros bisous » à sa mère

Par contre, cela ne les avait pas épargnés d’être emprisonnés, même si certaines libertés leur étaient accordées. Par ailleurs, l’ancien joueur du PSG a expliqué n’avoir jamais imaginé se trouver dans une situation pareille. « Toute ma vie, en essayant d’atteindre le plus haut niveau, j’ai voulu apporter de la joie aux gens avec mon football. » a-t-il indiqué. Ronaldinho espère néanmoins vite retrouver sa liberté. « Nous espérons que la justice confirmera tout ce que nous avons déclaré, et que nous pourrons bientôt mettre un terme à tout cela ». Il a confié au média que la première des choses qu’il compte faire après que les choses se calment, est de faire « un gros bisous » à sa mère qui a traversé cette situation parallèlement à celle du coronavirus.