Ce vendredi, le président Donald Trump donnait à l’Inspecteur Général de la Communauté du Renseignement (IC IG) Michael Atkinson, 30 jours pour quitter ses fonctions, ayant été immédiatement mis en congé administratif. Michael Atkinson, avait été celui là qui aurait informé le Congrès de la plainte d’un « lanceur d’alerte » qui par un effet boule de neige, avait conduit à la procédure de destitution du président Trump. Une manœuvre qui selon les détracteurs du président viserait à détourner l’attention de l’opinion publique de la crise sanitaire qui décimait le pays.
Trump continue sa purge
Avant sa confirmation au Sénat américain en tant que IC IG en 2018, Atkinson avait travaillé pour le ministère de la Justice pendant plus de 15 ans, considéré par ses pairs comme un spécialiste de la fraude. Il aurait travaillé comme procureur dans la division pénale du département de la Justice des États-Unis (DOJ), section contre la fraude. Et aurait ensuite été procureur adjoint des États-Unis pour le district de Columbia, où il était chef par intérim et chef adjoint de la Section de la fraude et de la corruption publique. Son rapport, de ce fait, sur les possibles abus de pouvoir de Trump dans l’‘’Ukraine Gate’’ avait été pris au sérieux par les enquêteurs du Congrès. Mais la procédure en destitution que l’affaire avait induite s’était soldée par un échec donnant au président l’opportunité de « régler » ses comptes
Déjà plusieurs fonctionnaires remerciés
Le licenciement d’Atkinson serait le dernier cas de purge de son administration depuis l’échec de la procédure de destitution initiée par la Chambre des Représentants. Le premier avait été celui du directeur du FBI, James Comey en 2017 alors que le FBI après le ‘’RussiaGate’’, avait lancé une enquête sur les velléités du président à s’immiscer dans les affaires de ses concurrents. Avaient ensuite suivis, les frères Vindman, Alexander et Yevgeny tous deux fonctionnaires du Conseil de sécurité nationale, parce que Alexander avait témoigné lors des délibérations de la Chambre. Puis ce fut au tour de l’ambassadeur américain de l’époque auprès de l’Union européenne, Gordon Sondland, de l’ambassadrice des États-Unis d’alors en Ukraine, Marie Yovanovitch, et de son successeur par intérim, Bill Taylor.
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