Le Bénin à l’instar des autres pays du monde, lutte contre la terrible pandémie du coronavirus. Au titre des mesures prises pour contrer ce mal, il y a la quarantaine imposée aux personnes entrant dans le pays. Comment cet isolement se déroule-t-il dans les hôtels dédiés à cet effet ? Cette question a été posée au directeur de cabinet du ministre de la santé par la radio nationale.
Pétas Akogbéto a expliqué que la restauration est servie aux personnes confinées dans leurs chambres d’hôtel. Il y a également un service médical qui s’occupe d’elles dans leurs chambres. Un service d’hygiène gère par ailleurs des déchets produits par ces personnes confinées. « On prend soin également de former les promoteurs d’hôtels qui sont dans ces structures hôtelières sur cette maladie et la manière avec laquelle ils auront à collaborer avec les personnes qui sont mises en quarantaine » a-t-il ajouté.
“Les personnes guéries peuvent reprendre leur vie normalement”
L’autre sujet abordé avec M Akogbéto, c’est le traitement à la chloroquine pour lequel le Bénin a opté. Il lui a été demandé si le pays n’a pas ainsi trouvé un moyen efficace de soigner les malades puisque les premiers cas sont déjà guéris. Le DC a préféré donner une réponse prudente. A l’en croire, on est au tout début et le virus est nouveau et on apprend au jour le jour sur son comportement. Il est certes heureux que le Bénin ait réussi à guérir ses premiers cas mais « seul le temps nous dira si ce que nous avons fait comme protocole thérapeutique est vraiment le traitement qu’il faut pour soigner et guérir ces patients » fait-il savoir.
« Ceux sur quoi on met l’accent c’est de vite démarrer le traitement. En d’autre terme, c’est de vite identifier le cas. Si très tôt la personne est dépistée, on met le traitement en place » ajoute-t-il. En ce qu concerne les personnes guéries, M Akogbéto fait savoir qu’elles peuvent reprendre leur vie normalement mais en respectant les mesures de prévention en vigueur.
Il faut prier qu’il n’y ait pas de rechute. C’est très fréquent. Et j’ pense qu’il est dangereux de faire l’usage clinique d’un produit dont on ne maîtrise pas les effets secondaires…
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