Sénégal, espoirs sur un test rapide à moins de 01 dollar

Au Sénégal, l’augmentation du nombre de cas de contamination a suscité plusieurs interrogations chez la population. Ce lundi 27avril, 64 nouveaux cas de contamination ont été détecté dont 14 issus des cas communautaires. Les sénégalais sollicitent auprès des autorités sanitaires un dépistage massif  pour la population. Selon le Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), le docteur Abdoulaye Bousso, cette stratégie ne serait envisagée que si le test rapide en élaboration par l’institue Pasteur s’avérait efficace et disponible.

Dépistage massif en cas de disponibilité du test rapide

Depuis quelques temps l’on remarque à travers les médias qu’une frange partie de la population sénégalaise mette en avant l’idée selon laquelle un dépistage massif devrait être effectué. Selon le docteur Abdoulaye Bousso le dépistage de masse nécessite des moyens spécifiques. Et s’il était mis en place il y aurait des manquements vu le temps nécessaire pour recevoir les résultats. Jusque là le le ministère de la santé dépiste les personnes « contacts » des personnes déclarées positives ou des personnes développant les symptômes de la maladie .

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Recherches entre Pasteur et Mologic

Au Sénégal, les laboratoires de l’institut Pasteur en association avec Mologic, une industrie de biotechnologie britannique travaillent pour la mise en oeuvre d’un test rapide de moins de 600 francs CFA. Pour Docteur Bousso, si le Sénégal arrive à avoir des tests de diagnostic rapide, il serait alors possible d’effectuer un dépistage massif et les patients pourraient être pris en charge le plus rapidement possible. Le docteur Bousso a expliqué qu’en ce moment « il y a beaucoup de tests qui sont en cours d’analyse dans nos laboratoires et s’ils sont validés par l’OMS, ils pourront être utilisés pour les cas contacts et dans les zones qui sont touchées ». La situation actuelle Covid-19 au Sénégal est à une phase ascendante qui inquiète de plus en plus les autorités sanitaires. Avec 62% des lits disponibles occupés (OMS) une contamination plus élargie poserait de sérieuses difficultés de gestion de la crise sanitaire.

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