Le ministre porte-parole du gouvernement Me Alain Orounla s’est entretenu avec la presse hier vendredi 03 avril. C’est à la faveur du rendez-vous mensuel qu’il tient depuis quelques mois avec les professionnels des médias. Les sujets évoqués étaient liés pour la plupart à la pandémie de la Covid-19 au Bénin. Le ministre de la communication a par exemple indiqué que le gouvernement n’envisageait pas actuellement, le report des élections communales et municipales à cause de cette crise sanitaire.
« Pour l’instant le gouvernement a joué sa partition en fixant à bonne date la tenue de ce scrutin qui n’avait pas prévu Covid-19. Nous espérons que les mesures prises vont être allégées aux dates d’évaluation et que quelles que soient les perturbations causées par Covid-19 nous pourrions tenir les élections à bonne date » a-t-il déclaré. Alain Orounla a par ailleurs opiné sur l’Apivirine, un médicament du chercheur béninois Valentin Agon, expérimenté au Burkina Faso.
Il ne sera jamais question…
Le ministre de la communication a fait savoir que le gouvernement béninois est disposé à faire face à Covid-19 et à d’autres affections « mais suivant un protocole scientifique et légal ». « Nous ne pouvons pas amener les béninois à servir de cobayes à des formules qui n’ont pas été déposées et éprouvées. Nous avons aussi notre part de responsabilité. Ces crises sont l’occasion d’opportunités et d’opportunisme (…). C’est pourquoi le gouvernement fait preuve de prudence » a-t-il ajouté.
En ce qui concerne la polémique sur l’expérimentation d’un vaccin sur le coronavirus en Afrique, Alain Orounla a clairement indiqué que le Bénin ne sera jamais favorable à ce genre de test. « Il ne sera jamais question que nous acceptions, que le président de la République accepte qu’on vienne expérimenter en l’état actuel des choses et même dans tout autre état, un vaccin aux résultats aléatoires sur les populations béninoises » a t-il déclaré.
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