C’est dans un contexte de crise sanitaire internationale que le président du Conseil européen de la recherche, l’Italien Mauro Ferrari a déposé le tablier. L’information a été donnée ce mercredi 08 avril 2020 par un porte-parole de l’Union Européenne. Le scientifique fustige des blocages politiques et institutionnels, dans la gestion de la crise relative au coronavirus (covid-19), pendant qu’il essayait de rapidement mettre en œuvre un programme pour lutter contre le virus. Dans un communiqué publié par un média britannique, il s’est dit « extrêmement déçu par la réponse européenne » à l’épidémie du coronavirus. Mauro Ferrari dit également avoir perdu « foi dans le système lui-même ».
Des divisions entre pays européens
Mauro Ferrari condamne l’opposition récurrente à des initiatives de soutien financier cohérentes ainsi que la totale absence de coordination des politiques de santé, pour combattre le virus. Notons que cela fait juste trois mois que le scientifique a pris la tête du Conseil européen de la recherche. Par ailleurs sa démission intervient dans un contexte où l’UE est attaquée de toute part pour sa gestion de la crise, et pour sa capacité presque nulle à venir en aide aux Etats membres. La pandémie a fait ressurgir des divisions entre pays européens avec des risques politiques et économiques.
Aucun accord retenu
Toujours ce mercredi 8 avril 2020, les ministres européens ne sont toujours pas parvenus à un accord, sur une riposte économique face au coronavirus. « Après 16h de discussions, nous nous sommes rapprochés d’un accord, mais nous n’y sommes pas encore. J’ai suspendu l’Eurogroupe », qui continuera « demain, jeudi » a laissé voir sur Twitter le président de l’Eurogroupe, Mario Centeno. Ainsi, les dirigeants européens demeurent toujours opposés, puisque les pays du Nord n’ont pas encore eu d’accord avec ceux du sud qui demandent un grand effort financier. Parmi ces pays figurent l’Italie, la Grèce, l’Espagne et la France.
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