« Voleurs » autour de Buhari : la colère de la présidence

C’est en pleine épidémie de coronavirus que la classe présidence nigériane est en proie à des allégations venant d’une personnalité de la classe politique du pays. En effet, le mercredi 15 avril 2020, le sénateur Mohammed Ndume avait exhorté le président nigérian Mohammadu Buhari à dissoudre le comité du gouvernement fédéral sur le covid-19, ayant à sa tête le ministre des Affaires humanitaires, Sadiya Farouq. Selon le sénateur, ce comité affiche un défaut de crédibilité, pour assurer la gestion des ressources importantes mises à sa disposition. Il va plus loin en faisant savoir que jusqu’à présent, la distribution du matériel de secours est entachée de fraude.

Des allégations rejetées

Mohammed Ndume avait également relevé une distribution déséquilibrée de fonds, indiquant que «certaines personnes se précipitent pour partager ou voler cet argent». Ces accusations ont suscité les réactions de la présidence du Nigéria. Le porte-parole du gouvernement Garba Shehu a réfuté toutes les accusations du sénateur Mohammed Ndume. Il a demandé à ce dernier de prouver ses allégations, ou de simplement se taire. A en croire le porte-parole du gouvernement, ces accusations sont infondées. Garba Shehu a rappelé les propos du président Mohammadu Buhari, lors de sa première élection en 2015, quand il disait être le président de tout le monde. Ainsi pour Garba Shehu, « ce qui était vrai reste vrai aujourd’hui ».

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Buhari croit en la loyauté

Le porte-parole du gouvernement n’a pas manqué de rappeler que le chef de l’Etat a foi en la fonction publique « en tant que serviteur du peuple ». Pour Garba Shehu, le président attend le même engagement venant de la part des membres de son gouvernement, ainsi que de la part de ses plus proches collaborateurs. Mohammadu Buhari, à en croire son porte-parole, a également foi à la véracité et à la loyauté. Et si des personnes osent se servir eux-mêmes dans les fonds publics, il serait donc juste de les interpeller.

S’agissant de la dissolution du comité du gouvernement pour le covid-19, Garba Shehu a indiqué que «personne ne remplace un organisme gouvernemental institutionnel au milieu de la pandémie mondiale sans preuve claire et irréfutable qu’il doit être remplacé. ».

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