Le Royaume-Uni ne veut plus dépendre du géant chinois en matière d’équipements pour le déploiement de la 5G. Pour cela, il s’est approché les Etats-Unis en vue de former avec une dizaine de pays une alliance, leur permettant de mettre au point leur propre technologie. L’information a été donnée ce vendredi 29 mai 2020 par un quotidien britannique. Un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson, a indiqué que Londres est en quête de nouveaux entrants sur le marché, pour diversifier le marché. « C’est quelque chose dont nous avons parlé avec nos alliés, y compris les Etats-Unis » a-t-il ajouté. A en croire le média, l’une des possibilités consiste à centraliser les investissements dans des sociétés de télécommunications qui existent dans les 10 Etats membres.
Boris Johnson a l’intention de couper Huawei du réseau
Les entreprises finlandaises Ericsson et suédoises Nokia sont les uniques choix alternatifs, disponibles en Europe pour assurer la fourniture des matériels 5G comme les antennes-relais. Par ailleurs, d’autres médias britanniques ont assuré que Boris Johnson a l’intention de couper Huawei du réseau britannique d’ici 2023. Notons que cette proposition du Royaume-Uni intervient avant une réunion du G7, que le chef de l’Etat américain Donald Trump pourrait accueillir le mois prochain. En dépit des avertissements de l’administration Trump, le Royaume-Uni a donné l’opportunité à Huawei d’ériger jusqu’à 35% des infrastructures pour le déploiement de la 5G, dans le pays.
Une menace en matière d’espionnage
Pour rappel, cette décision britannique avait fortement irrité les autorités américaines, qui estiment que le mastodonte chinois constitue une menace en matière d’espionnage. Le porte-parole de Boris Johnson a fait savoir que le Royaume-Uni évalue les conséquences en ce qui concerne la sécurité des nouvelles mesures punitives imposées par Washington. Signalons que le fait de supprimer Huawei du réseau pourrait faire voler en éclat les relations bilatérales entre le Royaume-Uni et la Chine. Cela, dans un contexte où le Premier ministre cherche de nouveaux partenaires commerciaux, après le Brexit qui s’est déroulé le 01 février 2020.
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