Conclu en 2015 entre la République islamique d’Iran et les grandes puissances, l’administration Trump a annoncé ce mercredi se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien qu’avait conclu son prédécesseur Barack Obama. Entamé depuis mai 2018, le processus a fini par arriver à terme en prenant en compte cette fois-ci le secteur nucléaire civil de l’Iran.
Lors de la signature de l’accord en 2015, la République islamique avait accepté renoncer en contrepartie à son programme nucléaire militaire. De l’autre côté, toutes les sanctions internationales à son encontre étaient progressivement levées. En 2016 contre toute attente, ce sera un grand bouleversement avec l’avènement au pouvoir de Donald Trump qui a promis remettre l’accord en cause. Une menace qu’il mettra en exécution à partir de 2018. Il va cibler plusieurs secteurs, mais particulièrement les secteurs les plus sensibles comme le pétrole et les finances.
Ce que risque la Russie
A cause de ces amendes qui peuvent être évaluées à des milliards de dollars, les multinationales installées dans le pays quelques années au paravent vont prendre peur et lever le camp. Cette situation va paralyser totalement l’économie iranienne et la plonger dans un coma qui perdure jusqu’à aujourd’hui. En dépit de l’intervention des autres grandes puissances, le locataire de la Maison blanche ne lâche pas prise.
Cette grosse pression imposée par Washington, va pousser Téhéran à son tour à commencer par se désengager aussi progressivement de l’accord. Les USA ont annoncé désormais mettre un terme à des dérogations sur le secteur nucléaire civil iranien. Une situation qui risque d’exposer des pays comme le Russie présente dans ce secteur en Iran, à des sanctions américaines.
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